Droits de propriété intellectuelle : Le Comité National de Labellisation des Produits Locaux a ouvert les travaux de sa 4è session

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Publié le jeudi 14 avril 2022 | aBamako.com

© aBamako.com par Androuicha
4è session du Comité National de Labellisation des Produits Locaux en Indications Géographiques et en Marques Collectives (CIGMAC-Mali)
Bamako, le 14 avril 2022. La 4è session du Comité National de Labellisation des Produits Locaux en Indications Géographiques et en Marques Collectives (CIGMAC-Mali) a ouvert ses travaux sous la présidence du ministre du commerce et de l`Industrie M. Mahmoud Ould Mohamed. Celui-ci a à ses côtés son collègue de l`artisanat, de la culture, de l`industrie hôtelière et du tourisme M. Andogoly Guindo.

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C’est la salle de conférence du ministère du commerce et de l’industrie qui a servi de cadre à cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée le jeudi 14 avril 2022 sous la présidence du premier responsable des lieux en la personne du ministre Mahmoud Ould Mohamed. Pour la circonstance, il était en compagnie de son collègue de l’artisanat, de la culture, de l’industrie hôtelière et du tourisme M. Andogoly Guindo.

Organisée comme d’habitude par sa structure pilote qui est le Centre Malien de Promotion de la Propriété industrielle (CEMAPI), cette session, la 4è du genre, se veut le démarrage du processus de labellisation des produits du terroir malien tels le Bogolan du Mali, le sel gemme de Taoudéni et l’échalote de Badiangara. Ces produits devront être labellisés en Indications Géographiques (IG) et en Marques Collectives (MC) par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI).

L’objectif de ce processus de labellisation auquel les membres du Comité vont s’atteler lors de cette 4è session, est selon Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré la Directrice Générale du CEMAPI, de permettre aux Maliens de pouvoir revendiquer la paternité de ces produits et leur appartenance au terroir malien. « C’est des produits qui sont spécifiques, qui jouissent également d’une réputation tant sur les marchés nationaux qu’internationaux et qui peuvent aujourd’hui être compétitifs et gagner en valeur ajoutée si nous nous engageons justement dans ces démarches de labellisation pour donc apporter de la valeur à nos produits locaux. » a expliqué la DG.

Avant l’ouverture officielle des travaux, M. Mahmood Ould Mohamed le ministre du commerce et de l’industrie a, en sa qualité de président du Comité National de Labellisation des Produits Locaux en Indications Géographiques et en Marques Collectives (CIGMAC-Mali), laissé entendre que le Mali regorge d’énormes produits locaux à forte potentialité commerciale. « Avec la mise en place aujourd’hui de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF), il y a une forte possibilité de commercialiser ces produits. » a déclaré le ministre selon qui cette commercialisation passe par la labellisation des produits à l’OAPI.
Le ministre de l’artisanat, de la culture, de l’industrie hôtelière et du tourisme a quant à lui, estimé que des pays voisins sont en avance sur le Mali dans la protection de leurs produits locaux. « Mais mieux vaut tard que jamais » a affirmé M. Andogoly Guindo vêtu en Bogolan truffé d’idéogrammes dont il a aussi recommandé la protection de la part des membres du CIGMAC-Mali.

ANDROUICHA