La Coalition des Organisations de la Société Civile et des partis politiques tapent du poing sur la table: «Nous exigions le cantonnement de la MINUSMA et le non renouvellement de son mandat»

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Publié le vendredi 15 avril 2022 | L’express de Bamako

© Autre presse par DR
Atelier de clôture relatif à la lutte contre les infractions commises en mer
Abidjan le 08 avril 2022. L`Institut de Sécurité Maritime Interrégional (ISMI) a organisé ce vendredi, la cérémonie de clôture du séminaire de formation portant sur le thème ; « Contribution de la société civile dans le cadre de la lutte contre les infractions commises en mer : cas du vol à main armée, de la piraterie maritime, de la pollution marine et des trafics illicites ».

La Coalition des Organisations de la Société Civile (COSC) et des Partis politiques a organisé, une Conférence de Presse Populaire intitulée: «Sursaut Patriotique de Soutien aux FAMa», le samedi 09 avril 2022, à la Bourse du Travail.

Cette Coalition est composée de: AMS; Collectif pour la Défense des Militaires; Collectif Pour la Refondation du Mali; Convention Pour le Mali; Front Africain pour le Développement; FUSI-Mali; Génération Solidaire du Mali; Kaoural Renouveau; MC-ATT; M5-RFP; PPC; Réflexion Pour 2022; Sauvons le Mali; Union des Jeunes Chrétiens Pour la Citoyenneté; Veille Citoyenne 5 ans et Plus; Yèrèwolo Debout sur les Remparts.
Les membres de cette Coalition ont rappelé que depuis décembre 2021, la décision de nos forces de défense et de sécurité d'aller à l'offensive, en traquant l'ennemi jusque dans ses derniers retranchements a permis de protéger davantage les populations et de leur garantir une sécurité réelle, en témoigne le retour massif de plusieurs dizaines de milliers de réfugiés chez eux, ce qui n'était point possible pendant les neuf (09) années de présence de la force Barkhane, de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), du G5 Sahel et autres. Ils ont précisé que paradoxalement, c'est, en ces moments où nos FAMa engrangent des victoires éclatantes contre le terrorisme, que notre pays se heurte à des acharnements de part et d'autre.

Pour ces leaders de la Société Civile et des Partis Politiques, les médias-mensonges, à la solde des puissances impérialistes, néocolonialistes et esclavagistes à l'image de la Radio des Mille Collines qui a mis le feu au Rwanda, en 1994, sont vent debout pour saper les victoires de notre armée sur les forces rétrogrades, les réalisations et les projets du peuple malien en cours, or, toutes les résolutions prises par l'Organisation des Nations Unies (ONU), depuis le début de la crise, précisent que «Toute solution à la crise malienne doit être inspirée par les Maliens eux-mêmes».

Ils précisé que jusque-là, aucune proposition endogène n'a pu prospérer dans ce tourbillon de propositions de sortie de crise émanant des pseudos amis "partenaires du Mali". Selon les responsables de cette Coalition, à l'échelle internationale, l'agression du Mali a connu plusieurs facettes : terrorisme, islamisme, djihadisme, crise intercommunautaire, séparatisme et à chaque cas, la communauté internationale a pu coller une connotation identitaire, voire minoritaire pour créer l'amalgame au seul profit des organisations séparatistes qui sont à leur solde. Ils pensent que la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa) pour faire du Mali un havre de paix, devient une épine dans la plante du pied des partenaires dont l'agenda est tout autre. C’est pourquoi, ils ont invité les autorités de la Transition sur la nécessité de combiner l'action militaire, politique, socio-économique et judiciaire en vue d'aller à une refondation réelle en prenant le temps nécessaire qui assurera au Mali sa souveraineté entière.

«Nous appelons l'ensemble du peuple malien à redoubler de vigilance pour empêcher tout amalgame; demandons à nos autorités de la Transition de procéder à la fermeture de la Radio Mikado FM qui ne cesse d'entretenir la haine entre les différentes communautés du Mali, et faire de même pour tous les médias d'intoxication; exigions le cantonnement de la MINUSMA et le non renouvellement de son mandat; saluons l'élimination de plusieurs centaines de terroristes à Mourrah; exigeons le désarment de tous les groupes armés et la dissolution de toutes les Associations à caractère ethnique et géographique; exigeons la justice pour les martyrs tombés à Aguelhok, les victimes lors des évènements du 21 mai 2014 à Kidal et tous les autres villages martyrs», ont fait savoir les membres de cette Coalition.
Par Moussa DIARRA

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