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HAC : le tripatouillage du vote de la presse
Publié le dimanche 17 avril 2022  |  Le Wagadu
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Dans le processus de remembrement de la Haute Autorité de la Communication (Hac), la presse malienne, dans son ensemble, dénonce le traficotage de son vote par les autorités de la transition.

Le respect de son vote. C’est ce qu’exige l’ensemble de la presse malienne qui dénonce avec véhémence l’absence du nom de Bassidiki Touré sur le décret portant nomination des membres de la Haute Autorité de la Communication (Hac). Le remembrement de cette structure de régulation des médias est devenu au fil des jours la pomme de discorde entre les responsables des médias du Mali et les autorités de la transition.

Les autorités de la transition font preuve d’abus et d’excès de pouvoir comme l’affirme le président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté, dans les colonnes du journal Aujourd’hui. Surtout qu’elles ne donnent aucune explication sur les raisons de l’absence du nom du président de l’Association des Editeurs de presse privée (ASSEP) sur le décret portant nomination des membres de la Hac. Un silence qui en dit long sur les intentions supposées ou réelles du gouvernement de la transition, qui, depuis son installation, travaille à précariser la profession. Ce mutisme est considéré comme un mépris vis-à-vis de l’ensemble de la profession.

Bassidiki Touré a été élu au même titre que deux de ses confrères pour aller représenter l’ensemble de la corporation à la Hac. Pourquoi l’exclure du décret de nomination portant nomination des membres de la Hac ? Ce tripatouillage du vote de la presse est fait par un gouvernement dont les membres étaient naguère dans la rue pour dénoncer la fraude électorale du régime déchu. Un traficotage des élections que l’on croyait à jamais révolu au Mali.

Un paradoxe que ne comprennent pas les hommes de médias maliens, qui s’insurgent contre l’existence de deux types de citoyens. Une situation qui fait naître dans un pays des frustrations et des rancœurs. Car il n’y a ni petite et grande injustice. Et il faut tout simplement craindre l’injustice.

Abdrahamane SISSOKO
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