La 5è session ordinaire du Conseil d’administration du Fonds d’appui à l’industrie cinématographique (FAIC) s’est tenue dans un climat bon enfant.
Lors de la session ordinaire, la 4è du Fonds d’Appui à l’Industrie cinématographique, les administrateurs avaient formulé des recommandations et adoptés le programme d’activité et le budget pour l’exercice écoulé.
Au cours de la 5è session du Conseil d’administration, tenu le 7 avril 2022, au siège du FAIC, les administrateurs étaient réunis, pour évaluer ce qui a pu être fait, six mois après, dans la mise en œuvre des recommandations.
Présidée par Diarrah Sanogo, conseiller technique au ministère de la Culture, la session, à ses dires, se tient à un moment où le secteur de la culture, et particulièrement du cinéma paie le lourd tribut des effets foudroyants de la double crise sécuritaire et sanitaire.
La représentante du ministre a profité de l’occasion pour féliciter et remercier le directeur général de CANAL+ Mali et son équipe pour la prise en charge totale et entière de certaines formations relatives aux projets de production de séries télévisées. Lesquelles formations dit-elle ont été réalisées en partenariat avec le FAIC en janvier 2022.
« C’est le lieu de féliciter et de remercier le directeur général de CANAL+ Mali et son équipe pour la prise en charge totale et entière de ces formations », s’est-elle félicitée.
Malgré les nombreuses difficultés, la direction générale du FAIC a affirmé la représentante du ministre, compte mener des activités réparties en sept axes à savoir : Les voyages et échanges d’expériences avec d’autres fonds de soutien cinématographique et audiovisuels, les rencontres, les concertations et communications ; les formations et le renforcement des capacités ; le renforcement institutionnel du FAIC ; l’appui et suivi-évaluation des projets, les œuvres et festivals cinématographiques et audiovisuels ; la recherche de partenariats.
Le budget de réalisation de l’ensemble de ces activités s’équilibre en ressources et dépenses, comme à l’accoutumé, à deux cent millions cinq cent mille de francs CFA.
Pour le représentant du ministre, « cette annonce budgétaire n’a jamais été entièrement libérée pour permettre au FAIC de mettre en œuvre, sereinement, son programme d’activités ».
Face à ces défis, la direction générale dira Mme Sanogo ne doit pas demeurer dans une attente pieuse de la main providentielle. « Elle doit faire preuve de plus d’inventivité et d’esprit d’initiative. Elle doit développer des plans d’affaires, des plans de financement et aller à la recherche de partenariat, développer des approches novatrices dans le but de renforcer les mécanismes de financement de la production ».
Mais, le défi optimal a-t-elle conclu consistera à relever l’industrie cinématographique de l’asthénie qui la frappe, afin de lui donner un nouveau souffle et dans le dessein bien compris d’une relance du secteur « Un renforcement de la gouvernance du FAIC sera nécessaire et cela passera par un changement de paradigmes ».