Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Insécurité: La hantise Wagner
Publié le mercredi 20 avril 2022  |  Mali Tribune
Le
© Autre presse par DR
Le général David M. Rodriguez, chef du commandement militaire américain pour l`Afrique (USAFRICOM)
Comment


Selon le commandant des opérations spéciales, le contre-amiral Jamie Sands, cette organisation paramilitaire russe se déplace dans des zones en Afrique, répande l’insécurité, propage la violence pour ensuite desservir les pays avec lesquels il s’engage. Il a cité le cas du Mali comme exemple où il estime que sa présence est en train d’augmenter le niveau des atrocités et appauvrir le pays.

Le commandant des opérations spéciales, le contre-amiral Jamie Sands, a animé la conférence de presse virtuelle du Centre régional des médias pur l’Afrique du département d’État des États-Unis, depuis Stuttgart, en Allemagne. En s’adressant sur le thème du jour, à savoir : « l’insécurité et l’instabilité en Afrique », le conférencier affirme que la présence du groupe Wagner est particulièrement préoccupante sur le continent africain. Il compare ce dernier à des organisations extrémistes violentes qui selon lui, utilisent des mines d’or artisanales et puisent d’autres ressources du pays pour créer des fonds. Pour lui, l’activité de Wagner est similaire à ça, le groupe s’offre des parties des ressources naturelles du pays avec lequel il coopère en paiement. « Donc les VEO et Wagner profitent en volant les ressources naturelles ou en exploitant les ressources naturelles des pays d’Afrique où ils sont présents », dit-il. Parlant du taux élevé du chômage en Afrique, M. Jamie Sands prend la Chine comme responsable de ce genre d’exploitation humaine. « Le cas des activités chinoises dans des régions comme la RDC, où ils ont de grandes mines et ne traitent pas nécessairement bien les travailleurs ou ne les rémunèrent pas bien et extraient les ressources », déplore-t-il.

Cependant, le conférencier reste convaincu qu’il existe un lien entre le chômage et la pauvreté avec l’extrémisme, ou l’opportunité extrémiste. A l’en croire, le Mali est en difficulté, les terroristes gagnent la guerre, tuant à volonté et prenant des terres. Pour mettre fin à cela, il propose la bonne gouvernance, la sécurité, la confiance entre les individus, le peuple d’un pays et leurs dirigeants. Il opte pour des partenariats entre nations africaines, des partenariats entre les États-Unis et d’autres alliés et nations qui ont des intérêts en Afrique et dans faire progresser une Afrique stable et sûre qui profite non seulement à la nation africaine, mais au monde entier.

Sands rappelle que qu’environ 25 % de la population mondiale sera sur le continent d’ici 2050. « Et donc nous ne pouvons pas accepter une Afrique, un continent africain gouverné et contrôlé par des organisations extrémistes violentes », explique-t-il. C’est au regard de cet aspect, que les États-Unis dirigent toujours ses formations en mettant l’accent sur les droits de l’homme et sur l’importance de la démocratie et du contrôle civil de l’armée. « Ces coups d’État sont complètement opposés à tout ce que nous enseignons », a-t-il précisé. Face à la montée des Coups d’État dans le continent, M. Jamie ferra savoir que l’intention des États-Unis est de continuer à tendre la main aux nations africaines pour les aider à s’attaquer à certaines des causes sous-jacentes de ces coups d’État.

Le pays a l’intention de rester partenaire avec ses partenaires africains. « Nous allons et nous devons nous attaquer aux causes profondes de cet extrémisme violent en nous engageant à aider ces nations sur la base de nos valeurs communes », a conclu le commandant des opérations spéciales, le contre-amiral Jamie Sands.

Ibrahima Ndiaye



Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment