Mali : le britannique Altus Strategies obtient un permis minier pour l’or de Diba

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Publié le mercredi 20 avril 2022 | agenceecofin.com

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Cérémonie d`Inauguration de la mine d`or de Kofi
Bamako, le 24 Avril 2015, a eu lieu la cérémonie d`inauguration de la mine d`or de Kofi

Après une diminution en 2021, la production industrielle d’or au Mali devrait repartir à la hausse en 2022, grâce à l’entrée en production de nouvelles mines. Le pays héberge également d’importants projets aurifères capables de soutenir les chiffres de production pour les années à venir.

Au Mali, les autorités de Transition ont accordé un permis d’exploitation minière à Altus Strategies, pour son projet aurifère Diba. C’est l’annonce faite le mardi 19 avril par la junior minière basée au Royaume-Uni qui ajoute que la licence accordée pour une durée de quatre ans renouvelables couvre les 83,1 km² du précédent titre d’exploration.

« Avec l’expiration de l’actuel permis d’exploration, le permis d’exploitation minière offre à la société une sécurité d’occupation à long terme pour le projet », a indiqué Steven Poulton, le DG de la compagnie, ajoutant qu’une mise à jour de l’estimation des ressources minérales du projet est attendue « dans les trois prochains mois ».

Selon la précédente estimation publiée en juillet 2020, Diba héberge plus de 400 000 onces d’or dans les catégories indiquée et inférée, de quoi soutenir une production annuelle d’or de 52 000 onces sur plus de trois ans (39 mois). Alors qu’Altus dispose désormais des autorisations nécessaires pour y lancer l’exploitation, notons que l’entrée en production de la mine ne devrait pas avoir lieu dans les prochains mois.

La société cherche en effet à améliorer l’attractivité de l’actif en le combinant avec le projet Lakanfla, l’un de ses autres actifs aurifères au Mali. Une évaluation économique préliminaire attendue d’ici trois mois devrait apporter des indications sur la faisabilité ou non de ce projet. Un accord de vente des deux actifs pourrait alors être conclu, conformément à la stratégie et au modèle économique d’Altus, consistant à céder les actifs arrivant en phase de développement.

Notons que la compagnie ne devrait pas avoir beaucoup de mal à trouver des repreneurs pour ces projets, compte tenu notamment du prix élevé de l’or depuis deux ans et du regain d’intérêt des investisseurs miniers pour le secteur aurifère ouest-africain.

Pour le Mali, l’entrée en production de Diba (et potentiellement de Lakanfla) représente une occasion d’accroitre une production industrielle d’or qui s’est établie à 63,4 tonnes l’année dernière. Les recettes générées par le secteur devraient suivre la même tendance.

Emiliano Tossou

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