Le Premier ministre a reconnu que presque 70% des actions prévues dans le Plan d’action du gouvernement n’ont pas été réalisées. C’est un constat. Il a expliqué cela par un virage stratégique et le contexte difficile dans lequel se trouve le pays. Nous avons pris acte et insisté sur la nécessité de ne pas perdre le soutien de notre peuple. Je crois que le gouvernement a pris conscience de cela et mènera les actions qui s’imposent pour «rectifier la rectification de la Transition». C’est un engagement qu’il a pris et nous poursuivrons les échanges. En tout cas, pour ce qui concerne le Conseil national de Transition (CNT), nous assumerons pleinement notre rôle qui est de contrôler l’action du gouvernement. Mais aussi de dénoncer les imperfections du gouvernement et de faire en sorte qu’il puisse avoir comme préoccupation première le bonheur de l’ensemble de nos concitoyens.