La salle de réunion de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD) a servi de cadre, le vendredi 22 avril 2022, à la tenue de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de «validation du Rapport National de Synthèse de la Situation de Référence de la Grande muraille verte (GMV) et de la Note Conceptuelle d’un Projet National en réponse aux défis environnementaux et socio-économiques dans la zone GMV ». La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné, en présence du directeur général de l’Agence nationale de la grande muraille verte du Mali (ANGMV-Mali), Toumany Diallo, du directeur général de l’AEDD, Alhassane Ba et d’autres personnalités. Il ressort de cet atelier que le Mali constitue l’un des piliers de l’Initiative de la Grande Muraille Verte prise par 11 pays africains.
Dans ses mots de bienvenue, le directeur général de ANGMV-Mali, Toumany Diallo, a indiqué que l’Initiative de la Grande Muraille Verte (IGMV) est un programme intégrateur et fruit d’une coopération régionale, qui représente la réponse concertée et unifiée aux défis des onze Etats saharo- sahéliens au Sud du Sahara à savoir : le Burkina Faso, le Djibouti, l’Erythrée, Ethiopie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad. « Au regard de son caractère transversal et multisectoriel, l’Initiative GMV vise globalement et de façon durable des changements transformationnels des zones difficiles en zones de prospérité économique et de développement durable. L’ambition 2030 de la Grande Muraille Verte est portée par un Plan d’Investissements Prioritaires Décennal (PIPD) 2021-2030, adopté le 29 juillet 2021 à Nouakchott par le Conseil des ministres», a-t-il dit.
Au regard de l’importance du segment malien couvrant près de 20% du tracé global de la Grande Muraille Verte à l’échelle des 11 pays membres, dit-il, le Mali constitue l’un des piliers de l’initiative, d’où l’impérieuse nécessité de son implication dans l’implémentation de toutes ses composantes.
A cet effet, Toumany Diallo dira que la vision de l’ANGMV est de s’attaquer aux principaux fléaux environnementaux et climatiques dans le cadre d’une coopération sous régionale et d’une synergie d’actions dans la bande du segment malien de la GMV.
A sa suite, le Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné, a souligné que l’Initiative de la Grande Muraille Verte au Sahel et au Sahara (IGMVSS) est une vision et une réponse unifiée de 11 pays sahéliens dont le Mali à la situation récurrente des défis environnementaux multiples et à l’état de forte dégradation des écosystèmes d’ordre naturel et anthropique.
Selon le ministre, ces défis sont en grande partie liés aux changements climatiques, à la désertification, à la déforestation et à la perte de biodiversité. « Malgré les avancées notoires révélées par le rapport d’évaluation de la première décennie de mise en œuvre globale de la Grande Muraille Verte, des contraintes majeures ont existé, notamment la mobilisation des ressources attribuées à la qualité des projets présentés aux potentiels bailleurs. Face à cette problématique, il est opportun et nécessaire de renforcer les capacités des structures nationales dans l’élaboration des projets et programmes bancables. C’est dans ce cadre que le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), à travers le FEM (Fonds Mondial pour l’Environnement), a appuyé les Etats membres de l’APGMV pour la réalisation de la présente étude afin d’établir la situation de référence de la GMV au niveau national et de disposer des données fiables pour la formulation de projets pertinents », a déclaré le ministre Modibo Koné.
Enfin, il dira que cet atelier national de validation du Rapport National de Synthèse de Situation de Référence de la GMV dont la finalité est l’élaboration de la Note Conceptuelle du Projet National permettra d’apporter une solution pour le Mali à la problématique de projets bancables.