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Vente promotionnelle de bovins :Plus de 2.500 têtes sur le marché
Publié le mardi 26 avril 2022  |  L’Essor
Opération
© aBamako.com par AS
Opération vente promotionnelle de bovins organisée à Lafiabougou
Bamako, le 25 avril 2022. Le ministre de l`Elevage et de la Pêche à initié une opération vente promotionnelle de bovins à Lafiabougou
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Pour le District de Bamako, il est prévu 1.500 têtes sur lesquelles 802 sont déjà sur place. Les Régions de Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti sont concernées aussi par l’opération dont la fourchette des prix varie entre 200.000 Fcfa et 350.000 Fcfa



L’opération de «vente promotionnelle de bovins à l’occasion du Ramadan», édition 2022, a été lancée par le ministre du Développement rural, Modibo Keïta, hier sur le terrain «Chaba » de Lafiabougou, en Commune IV. 

C’était en présence du ministre délégué chargé de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, des responsables des organisations professionnelles de la filière bétail/viande. Cette édition se déroule du 22 avril au 1er mai 2022. 


Pour cette quatorzième édition, il est prévu la mise sur le marché de 2.530 têtes dont 1.500 têtes dans le District de Bamako. Déjà 802 bovins sont sur place. Dans les régions, on prévoit 400 têtes pour Kayes, 230 pour Sikasso, 200 pour Ségou et 200 pour Mopti. La fourchette des prix varie entre 200.000 Fcfa et 350.000 Fcfa. 



Et tout indique que les attentes seront comblées si l’on en croit le représentant des producteurs de viande bovine. «Cette année, l’offre a largement dépassé la demande. Avec une prévision de 1.500, on se retrouve avec plus de 2.000 bêtes. 

À ce jour, 802 têtes sont sur le marché et 10 camions remorques chargés de bovins sont en cours de route», a annoncé Amadou Traoré, parlant du niveau d’approvisionnement de la capitale.  



En effet, le thème choisi cette année est : «l’élevage, facteur de croissance économique et de stabilisation sociale ». Une thématique qui cadre avec l’esprit de cette opération.

Qui, faut-il le rappeler, se veut un acte de haute portée sociale et de solidarité de la part de nos plus hautes autorités, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta et le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, de faire de la solidarité un fondement majeur de la refondation de l’État : le Mali nouveau, a introduit le ministre du Développement rural. 


Selon Modibo Keïta, ce thème a été choisi pour rappeler l’important rôle que joue l’élevage dans l’équilibre économique du pays, dans l’intégration des communautés et la stabilisation sociale à travers la transhumance séculaire, facteur de cohésion des communautés. 



À ce titre, la présente opération se présente comme un véritable levier de l’inclusion sociale puisqu’elle vise à assurer l’approvisionnement en viande de toutes les couches sociales le jour de la fête de Ramadan. Cela malgré, selon lui, le contexte difficile que le pays traverse suite aux sanctions injustes de la Cedeao et de l’Uemoa. Sanctions qu’ils entendent transformer en opportunités pour le sous-secteur de l’élevage en assurant un approvisionnement correct des populations en viande à moindre coût. 

«Cette opération traduit le fort engagement du gouvernement, à travers mon département, d’améliorer les conditions de vie de nos populations en général et des pasteurs et agropasteurs en particulier par la promotion et le développement durable des filières des productions animales et singulièrement la filière bétail viande. 


Elle s’inscrit en droite ligne du Plan d’action gouvernemental notamment l’action d’améliorer les conditions de vie des populations», a détaillé le ministre Keïta qui ajoutera que cette vente promotionnelle consiste à mettre les producteurs en rapport direct avec les consommateurs avec des avantages comparatifs comme la garantie des revenus des pasteurs et des agro-pasteurs, l’acquisition par les populations des bovins de qualité et à un coût relativement conforme à leur pouvoir d’achat, en passant par l’augmentation du revenu des pasteurs et des agro-pasteurs et l’annihilation de la spéculation source de surenchère.

Autres avantages évoqués par le chef du département : la régulation du prix des animaux grâce à l’offre en bétail et la sécurité des opérations de vente. Le sous-secteur de l’élevage contribue à hauteur de 19% au Produit intérieur brut national. Il est le 3è contributeur aux recettes d’exportation du Mali après l’or et le coton et à hauteur de 80% des revenus pour les pasteurs et 18% pour les agropasteurs. Il constitue aussi la principale source de revenus pour plus de 30% de la population.

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