Un officier du Mouvement National de Libération de l’Azawad a été tué par des hommes armés non identifiés, au Nord du Mali. L’homme est présenté pour avoir pris part à beaucoup de combats du mouvement qui a fait souvent l’objet d’attaques. Une traque est lancée pour retrouver les auteurs.
Coup dur pour le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) qui vient de perdre un officier. Ce dernier a été assassiné par des hommes armés, dans la région de Taoudenit, au Nord du Mali. «La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) a appris avec consternation l’assassinat ciblé ce jour, samedi 30 avril 2022, de Mohamed Ag Ammata dit Amaloch, officier du MNLA», a indiqué un communiqué repris par Anadolu.
Soulignant que l’attaque, perpétrée par des hommes armés non identifiés, a eu lieu à Ber, Mohamed Elmaouloud Ramadane porte-parole de la CMA, a précisé que de son vivant, «Mohamed Ag Ammata a été de tous les combats pour la cause de l’Azawad». Le communiqué insiste que «la Coordination des Mouvements de l’Azawad invite toutes ses forces à se mobiliser partout pour identifier, traquer et mettre à la disposition de la justice les auteurs de ce crime procédé de la pire des lâchetés».
Les attaques contre les éléments du Mouvements Azawad sont récurrentes. En décembre 2021, par exemple, sept combattants appartenant au Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), relevant de la CMA, ont été assassinés. Leur mort, toujours imputée à des hommes armés non identifiés, a eu lieu à Intahaka, dans la région de Gao, au Nord du Mali. Toujours en décembre, la CMA avait perdu deux de ses combattants et avait attribué l’attaque à Barkhane.
Cette aussi a eu lieu dans une localité non loin de Kidal. Ces deux éléments tués faisaient partie du Comité de suivi de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation. La CMA avait déploré «l’assassinat extrajudiciaire par les forces françaises de Barkhane» de l’un de ses officiers, Eghlass Ag Babaye, et de son jeune compagnon Attaher. Le mouvement déplorait «ces forfaitures perpétrées sciemment, à maintes reprises, pour des raisons encore inconnues, par les forces françaises contre ses officiers».