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Droits de l’Homme : la CNDH et le CAPDH engagent des réflexions sur la protection des victimes et témoins et la lutte contre l’esclavage
Publié le mercredi 4 mai 2022  |  aBamako.com
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© Autre presse par DR
Droits de l`Homme : la CNDH et le CAPDH engagent des réflexions sur la protection des victimes et témoins et la lutte contre l’esclavage
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La salle de conférence de l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blondin Beye de Bamako (EMP-ABB) abrite un atelier de réflexion sur " la protection des victimes et témoins et la lutte contre l’esclavage et pratiques assimilées". Cette activité a lieu du 03 au 06 mai 2022.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), M. Aguibou BOUARE. Il était accompagné du directeur de l’Ecole de Maintien de la Paix Alioune Blodin Beye, le colonel Souleymane SANGARE et du représentant du Fonds d’Appui aux Moteurs du Changement (FAMOC), M. Seybou TRAORE.

La CNDH et le CAPDH, à travers cet atelier, veulent mobiliser des organisations de défense des droits de l’Homme dans une vaste synergie en faveur de la protection des victimes et des témoins et de la lutte contre l’esclavage et pratiques assimilées en République du Mali.

Spécifiquement, les deux structures ( CNDH et CAPDH) veulent engager des échanges en vue de fédérer les efforts des organisations en faveur de la protection des victimes et témoins et de la lutte contre l’esclavage et pratiques assimilées. Elles entendent renforcer les capacités techniques des participants sur la lutte contre l’esclavage et pratiques assimilées, la protection des victimes et témoins, et le plaidoyer et lobbying. Leur projet est de faire des propositions d’actions concrètes de plaidoyer en faveur de l’adoption d’une loi protégeant les victimes et témoins et d’une loi criminalisant l’esclavage et pratiques assimilées.

Il faut souligner qu’en février 2022, la CNDH qui assure la présidence de la Coalition Nationale de Lutte contre l’Esclavage au Mali, a recensé près de 20.000 personnes déplacées par crainte de violences et des représailles pour avoir refusé le « statut d’esclave ».

Aujourd’hui, la meilleure réponse à ces grandes problématiques, soulignent les initiateurs des réflexions en cours, demeure l’adoption des lois : une loi pour la protection des victimes et témoins et une autre criminalisant l’esclavage et pratiques assimilées en République du Mali. Ce qui requiert de l’Etat une volonté politique de respecter ses engagements et nécessite surtout des organisations de la société civile, particulièrement celles dédiées à la promotion et à la protection des droits de l’Homme, une forte mobilisation et un combat de longue haleine.

Déjà, plusieurs organisations ont fourni de grands efforts dans ce sens au nombre desquelles la Coalition Malienne des Défenseurs des Droits de l’Homme (COMADDH) qui a élaboré trois (03) avant-projets de loi portant respectivement sur la protection des victimes, des témoins et des défenseurs des droits de l’Homme. Dans le cadre de la lutte contre l’esclavage, un avant-projet de loi contre l’esclavage et pratiques assimilées a été également élaboré par les organisations de la société civile.

Ces efforts encourageants, poursuivent les acteurs des droits de l'Homme, doivent être renforcés et redynamisés à travers une vaste synergie d’organisations pour pousser davantage à travers des actions de plaidoyer en faveur de la protection des victimes et des témoins et de la lutte contre l’esclavage et pratiques assimilées.

C’est dans cette optique que les organisations bénéficiaires du Fonds d’Appui aux Moteurs du Changement (FAMOC) en l’occurrence, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et le Centre d’assistance et de promotion des Droits Humains (CapDH) co-organisent l'atelier de réflexion sur la protection des victimes et témoins et la lutte contre l’esclavage et pratiques assimilées avec l’appui financier de l’Ambassade Royale de Danemark (ARD).

MS
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