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CPI : Al Hassan à la barre ce lundi 9 mai
Publié le vendredi 6 mai 2022  |  L'Observatoire
Ahmad
© AFP par ROBIN VAN LONKHUIJSEN
Ahmad Al Faqi Al Mahdi
Ahmad Al Faqi Al Mahdi, transféré dans la nuit de vendredi à samedi au centre de détention de la CPI à La Haye
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Le procès d’Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud s’ouvrira ce lundi 9 mai 2022 à la Cour Pénale Internationale au Pays Bas.


Poursuivi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre prétendument commis à Tombouctou entre avril 2012 et janvier 2013, Al Hassan comparaitra devant les juges de la Cour Pénale Internationale, lundi 9 mai 2022.

Le bureau de la CPI au Mali a donné cette information, jeudi 5 mai, lors d’un atelier d’information, organisé à l’intention des journalistes. Cet atelier du bureau de la CPI au Mali avec les hommes de medias a servi également de cadre pour parler du mandat de la CPI, son organisation et son fonctionnement.

Ainsi donc après la condamnation de 9 ans d’emprisonnement de Ahmad Al Faqi Al Mahdi, peine réduite de 2 ans le 25 novembre 2021, son collègue Al Hassan va répondre aussi de ses actes.

Les charges contre lui ont été confirmées le 30 septembre 2019 par la Chambre préliminaire I. Selon la Chambre préliminaire I, Al Hassan serait responsable des crimes suivants : crimes contre l’humanité prétendument commis à Tombouctou, au Mali, dans le contexte d’une attaque généralisée et systématique commis par les groupes armés Ansar Eddine/ Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) contre la population civile de Tombouctou et de sa région entre le 1er avril 2012 et le 28 janvier 2013 : torture, viol, esclavage sexuel, autres actes inhumains y compris, entre autre, des actes prenant la forme de mariage forcés, et persécution ; et crimes de guerre prétendument commis à Tombouctou, au Mali, dans le contexte d’un conflit armé à caractère non-international ayant eu lieu dans la même période de avril 2012 à janvier 2013 : torture, traitements cruels, atteintes à la dignité de la personne, condamnations prononcées sans un jugement préalable, rendu par un tribunal régulièrement constitué et assorti des garanties judicaires généralement reconnues comme indispensables, attaques intentionnellement dirigées contre des bâtiments protégés consacrés à la religion et monuments historiques, viol et esclavage sexuel.

A suivre…

Ousmane Morba

Source: L’Observatoire
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