Le Mali est un pays producteur d’or par excellence. La région de Kayes à travers Kéniéba renferme d’immenses gisements du précieux métal. Avec un tel potentiel aurifère, la localité a été prise d’assaut par des étrangers dans le seul but de s’enrichir au détriment des locaux qui assistent impuissants à la destruction de leur environnement avec tout ce que cela peut comporter comme conséquences.
La ville de Kéniéba, que la nature a gratifiée de beaucoup de mines d’or, est aujourd’hui envahie par des étrangers de diverses nationalités .Mais le cas des chinois est illustratif. Eux qui se sont abonnés à l’exploitation intensive, massive et anarchique du précieux sésame au nez et à la barbe des plus hautes autorités du pays.
Les populations désemparées de Kéniéba, sont montées au créneau plusieurs fois pour dénoncer avec véhémence cette pratique dont les conséquences environnementales sont mortelles et pour marteler à qui veut l’entendre, leur détermination pour le rayonnement économique social et culturel de leur localité.
Ils fustigent les excès des chinois venus s’installer à Kéniéba pour exploiter l’or non pour le compte du Mali mais pour celui de leur pays. Ils s’adonnent à cette activité lucrative avec la complicité de certaines notabilités et autorités de la localité aurifère qui reçoivent des indélicats chinois, espèces sonnantes et trébuchantes.
L’on se rappelle le cas des Associations« Ba Dambé »et « Wassa Ton » qui,pour avoir dénoncé avec la plus grande fermeté, ces comportements injustes, certains auraient été braqués et d’autres battus.
Peut-on imaginer l’inverse, c’est-à-dire des Maliens en terre chinoise se comporter de la sorte ? Jamais ! Alors pourquoi au Mali, accepterait-on une telle humiliation ?
La sonnette d’alarme est tirée. Si les autorités ne prennent pas le taureau par les cornes dans cette opération de pillage de nos ressources aurifères savamment conduite par les chinois, les pertes en vies humaines seront à déplorer.
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