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Samba Bathily, pdg d’ADS GROUP lors du gala de clôture de la case de l’entrepreneur : “Aujourd’hui, pour qu’un pays se développe il faut de plus en plus d’entrepreneurs” “La problématique de l’emploi jeune est une question de sécurité nationale”
Publié le samedi 7 mai 2022  |  Aujourd`hui
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de L`artiste sénégalo Américain Akon
Bamako, le 15 décembre 2015 L`artiste sénégalo Américain Akon a animé un point de presse sur l’inauguration de la première académie du solaire en Afrique a l’hôtel ONOMO.
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Présent au gala de clôture de la deuxième édition de la “Case de l’entrepreneur”, champion’s Lab, en tant que parrain, le Pdg d’ADS Group a profité de l’occasion pour féliciter les lauréats et encourager les jeunesses malienne et africaine à entreprendre. Selon lui, le moteur de la croissance est le secteur privé parce que, pour qu’un pays se développe, il faut plus d’entrepreneurs.

e philanthrope Samba Bathily a entamé ses propos en remerciant l’équipe de Dashili Business Solution pour cette belle initiative, avant de féliciter tous les participants au concours. “Je profite de cette occasion pour remercier tous ceux qui ont participé au succès de cet évènement, notamment l’équipe de Dashili Business Solution avec à sa tête Ander Baba Diarra. Cette équipe qui travail inlassablement depuis 2 ans pour que la Case de l’entrepreneur, champion’s Lab, soit une émission-clé pour la jeunesse entrepreneuriale du Mali. Également, les membres du jury de cette deuxième édition avec beaucoup de bons profils qui maîtrisent chacun leur domaine. Et puis le mérite revient aux entrepreneurs parce qu’entreprendre n’est pas facile, c’est-à-dire ce n’est pas un long fleuve tranquille. Prendre la décision de ne pas aller travailler pour quelqu’un est un gros risque”, explique-t-il.

Parlant de l’entrepreneuriat, le Pdg d’ADS Group a précisé qu’aujourd’hui, le moteur de la croissance est le secteur privé, c’est-à-dire pour qu’un pays se développe il faut de plus en plus d’entrepreneurs.

“Les pays qui se sont hissés dans le Top 10 du monde, c’est des pays qui encouragent l’entreprenariat où la population est très entreprenante. Maintenant, nous devons travailler à ce qu’au Mali et en Afrique en général que nous poussions les jeunes à aller vers l’entreprenariat, c’est-à-dire à innover et c’est cela qui va permettre de développer ce continent qui est rempli de jeunes.

Sur 1 milliard 300 millions de personnes qui sont sur le continent, 65% sont des jeunes. C’est pour dire que nous avons un défi d’emploi“, a-t-il laissé entendre.

La problématique de l’emploi-jeune est une question de sécurité nationale et internationale

Il a également indiqué que la question de l’emploi jeune est une question de sécurité nationale parce que si les jeunes n’ont pas d’emploi, cela va forcément créer problème dans le pays. “Ensuite, il va devenir une question de sécurité internationale, nos amis de l’Union Européenne présente en Afrique ne vont pas me dire le contraire parce que les jeunes Africains traversent la mer Méditerranée par milliers. Imaginons demain, dans 15 ans, il y aura 500 millions de jeunes Africains sur le marché du travail.

Sur 500 millions si 100 millions décident de traverser la mer Méditerranée, je ne vois aucune armée où aucune police qui pourrait les arrêter. Il est grand temps que nous prenions conscience parce que même pour ceux qui pensent qu’ils ont réussi parce qu’ils ont des villas et de belles voitures ne peuvent profiter de leur richesse dans 15 ou 20 ans, si leur voisin n’a rien à manger”, dit-il.

Selon lui, ce n’est pas pour rien qu’il s’exprime beaucoup sur cette thématique d’emploi-jeune partout en Afrique parce qu’il est conscient que c’est l’avenir de ses enfants aussi qui en dépend. “Si nous ne préparons pas le terrain afin que dans 20 ans il y ait beaucoup d’emplois pour les jeunes, nous ne pourrions pas nous en sortir. L’Afrique regorge de plusieurs ressources naturelles, de terres arables, nous pouvons nourrir toute l’Afrique parce que nous avons 25% de terre arable du monde. En plus de cela, nous avons également la majeure partie des ressources minières et pétrolières du monde. Maintenant, nous devons mettre l’accent sur l’homme et l’homme aussi par l’entreprenariat”, a-t-il précisé.

Un bon entrepreneur ne connaît pas la défaite

Dans la vision du patron de l’ADS Group, chez l’entrepreneur, il n’y a de défaite parce que s’il tombe, il se relève. “Aujourd’hui, si je vous ai dit tous les échecs que j’ai eus dans mon parcours, vous n’allez pas me croire. C’est l’échec qui forme parce qu’il donne l’expérience.

Un exemple. Il y a un grand patron d’une grosse boîte américaine qui a donné un dossier à un jeune nouvellement recruté, mais qui a fait échec et causé ainsi la perte par l’entreprise de quelques millions de dollars. Le patron de la boîte a demandé à voir le jeune.

Une fois chez le patron, il pensait que le patron allait mettre fin à son boulot, mais le patron lui a dit : “Vous avez commis une erreur qui nous a coûté des millions. Mais je vous donne une seconde chance afin que vous puissiez récupérer l’argent que vous avez fait perdre à l’entreprise.

Et, j’en suis sûr, vous n’allez pas commettre les mêmes erreurs que vous avez commises précédemment. C’est pour vous dire que l’échec n’existe pas chez l’entrepreneur”, dit-il. Il a clôturé son intervention tout en souhaitant bon vent à l’émission de télé-réalité la “Case de l’entrepreneur” qui a permis à de plus en plus de jeunes de se diriger vers l’entreprenariat.

Mahamadou TRAORE

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