Dans un communiqué de son Bureau politique rendu public le 6 mai 2022, sous la signature du Secrétaire Général Mohamed Ag Akeratane, le Parti de Dr Oumar Mariko salue la dénonciation par le Gouvernement de la Transition, du Traité de coopération en matière de défense conclu le 16 juillet 2014 entre le Mali et la France. Texte intégral dudit communiqué.
SADI était un des rares parmi les forces patriotiques à se démarquer de l’euphorie générale lors de l’intervention de l’opération Serval, présentée à l’époque comme une opération de «sauvetage de Bamako menacé par des dizaines ou centaines de pick-up de terroristes ».
Nous avions à l’époque dénoncé la manœuvre de l’impérialisme OTAN / USA / UE comme responsable de la destruction de la Libye et de l’assassinat du Colonel Mouammar Al Khadafi qui a été l’acte déclencheur de l’invasion de notre pays et de tout le Sahel par le terrorisme séparatiste.
La mutation de Serval en Barkhane, puis en Takuba, a largement montré que la présence militaire française n’est nullement la solution mais fait partie du problème que les forces politiques, citoyennes, de sécurité et de défense patriotiques doivent affronter pour libérer la patrie, assurer l’unité territoriale et rétablir les conquêtes démocratiques chèrement acquises par notre peuple suite à l’insurrection victorieuse de mars 1991.
L’histoire donne raison à SADI
Du reste, le parti SADI qui n’a eu de cesse de combattre toute idée de présence militaire au Mali, a toujours dénoncé l’inefficacité de cette présence militaire française et européenne sur le sol malien, leur militarisation à outrance, une gestion exclusivement militaire des problèmes sécuritaires et une farouche opposition à toute recherche de stratégies politiques autonomes axées sur le dialogue et les dynamiques endogènes.
La Patrie a plus que besoin de l’unité de tous ses fils et filles patriotes pour faire face aux sanctions illégales de l’UEMOA/CEDEAO et faire face à l’agression terroriste dont elle est victime et à la présence des forces étrangères qui ne sert que les intérêts prédateurs néocoloniaux.