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Cri de cœur d’un parent à Assimi Goita : M. Le Président de la Transition, les Maliens souffrent
Publié le lundi 9 mai 2022  |  Le challenger
Assimi
© Autre presse par DR
Assimi Goïta , président de la transition malienne
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Dire que les maliens souffrent en ces temps-ci n’est que de la lapalissade. Après trois mois de sanctions économiques, financières de la Cédéao contre le Mali, ils sont des millions de chefs de familles, de mamans, maliens à ne plus subvenir aux besoins élémentaires de leurs familles.

Monsieur le Président de la Transition, chef de l’Etat, colonel Assimi Goita, de la même manière que vous avez jurez sous le drapeau de sécuriser vos compatriotes hier comme aujourd’hui, c’est aussi votre devoir de faire en sorte que vos papas, vos mamans, vos tontons, vos fils, vos sœurs, vos cousins, vos enfants de Kayes à Kidal parviennent à mettre quelques choses sous la dent dans la « dignité ».

Monsieur le Président colonel, certes la sécurisation du territoire est un préalable à tout développement, mais la vie ou la survie, ou encore l’éducation de ses millions d’enfants doit être aussi une autre PRIORITE.

Monsieur le Président de la transition, depuis 3 mois, ils sont des millions d’écoliers dont les parents n’arrivent plus à payer les frais de scolarité, sont chassés de l’école.

Monsieur le Président, tout comme moi, ce sont des millions de pères qui sortent le matin chez eux à la recherche du pain quotidien, retournent le soir sans pouvoir donner le prix de condiment.

Avez-vous imaginé ne serait qu’une seconde, ce qu’une épouse ressent, ce qu’un enfant ressent quand leur père, leur époux ne parviennent pas à donner le prix de la popote ? C’est bien cette situation que nous vivons. Nous ? Oui, parce qu’il s’agit de la majorité des maliens qui préfèrent verser des larmes tard dans la nuit, loin de leurs enfants, épouses, parce que ne sachant pas de quoi le lendemain sera fait.

En votre qualité de père de la nation, sans être le plus âgé, je vous supplie de penser ne se serait ce que à « tes enfants » afin qu’ils puissent manger, aller à l’école dignement, la tête haute.

Seydou Mariko, Maitre ferrailleur

(Quartier-Mali, Bamako)

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