Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Kemi Seba sur la mobilisation de soutien aux autorités du Mali, ce vendredi : « A l’heure actuelle, les FAMA et les autorités subissent une campagne de Diabolisation »
Publié le mardi 10 mai 2022  |  Le Pays
Kemi
© aBamako.com par MS
Kemi Seba
Comment



Vu les menaces, les intimidations et l’imminence du danger qui s’installe autour des autorités de la transition malienne, les Maliens vont devoir sortir encore, ce vendredi 13 mai au boulevard de l’indépendance de Bamako, pour les apporter leur soutien. L’appel a été lancé par le mouvement ‘’Yèrèwolo debout sur les remparts’’, en présence du Franco-béninois, Kemi Seba qui a bien voulu saisir l’occasion pour, encore une fois, tancer la fausseté de la politique française au Mali.

Décidés à ne plus baisser les bras, les Maliens et singulièrement les militants et sympathisants de Yèrèwolo debout sur les remparts se feront encore entendre. Tout comme le passé, ils comptent faire de cette mobilisation une démonstration de force. Cela, pour prouver à l’opinion nationale et internationale que les hommes à la tête de la transition malienne bénéficient, malgré toutes les critiques et dénonciations à leur égard, encore de légitimité, du crédit et de la confiance du peuple. Au cours de cet appel à la mobilisation où il a voulu prendre part, le panafricaniste journaliste Kemi Seba n’a pas daigné mâcher ses mots. Les mots du Franco-béninois font penser que les militaires au pouvoir continuent de faire face à une impressionnante pression. Cette pression existe au cœur du Mali, pour ce qui concerne les « laquais » à la solde de la France. Mais elle vient aussi de l’extérieur du Mali, pour ce qui concerne les soi-disant pays amis prêts à déstabiliser le pouvoir en place, pour des fins inavouées. « J’appelle à la mobilisation, ce vendredi 13 mai 2022 au boulevard de l’indépendance de Bamako, pour soutenir les autorités et les forces armées maliennes (FAMA) », exprime le défenseur de l’unité et l’émergence africaine. À visage découvert, il dit donner un rendez-vous aux Maliens à partir de 14h au boulevard de Bamako pour, le précisait-t-il, « soutenir l’armée qui mène un combat et une lutte héroïque contre les armées déstabilisatrices ». Entouré de ses camarades de ‘’Yèrèwolo debout sur les remparts’’, un mouvement anti politique français au Mali, le jeune influent rapporte que les FAMA sont en train de se battre contre toutes ces forces qui n’ont autre projet que la destruction du Mali et de l’Afrique toute entière. Vent debout contre toute manigance contre les Africains, l’intervenant a voulu encourager, de par cette sortie, les Africains en général, mais les Maliens en particuliers afin qu’ils ne renoncent pas au nouvel combat enclenché par les hommes à la tête du pays au Mali. Un combat qui, peut-on comprendre à travers son intervention, consiste à libérer le Mali « de l’impérialisme et du joug français ». D’où cette expression : « A l’heure actuelle, les autorités et l’armée malienne subissent une campagne de diabolisation et une campagne de déstabilisation venant de l’oligarchie de l’occident. Elle (oligarchie occidentale) ne supporte pas de voir des militaires et des guerriers qui n’acceptent d’ordre de personne d’autre que du peuple malien ». Les militaires maliens meurent et ne se battent que pour le peuple. Ces militaires, a-t-il poursuivi, « donnent tout pour l’Afrique et pour le Mali. Ils risquent leur vie pour le Mali. La CEDEAO essaie de les faire pression. De l’autre côté, l’oligarchie occidentale essaie de les déstabiliser », conclut le jeune panafricain. Les Maliens accepteront, cette fois-ci, d’humilier les détracteurs des nouvelles autorités en sortant massivement ce vendredi ? En tout état de cause, l’engagement et la détermination des citoyens lambda seront connus via cette gigantesque mobilisation de soutien au colonel Assimi Goita, Président de la transition, et au Dr. Choguel Kokalla Maiga, son premier ministre.

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS

Commentaires