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Énergie électrique au Mali : Une souveraineté à bâtir
Publié le jeudi 12 mai 2022  |  Mali Tribune
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Depuis des décennies, la période de mars, avril et mai est caractérisée par une crise énergétique cyclique qui entraine un déséquilibre entre l’offre et la demande dans la fourniture du service public d’électricité.

A l’entame et au cours de cette période, la Société Energie du Mali SA (EDM SA) et les permissionnaires d’électrification rurale multiplient les initiatives de communication et de sensibilisation des usagers sur les difficultés de leurs systèmes électriques, le bon usage de l’électricité et surtout les actions urgentes engagées sur les plans techniques et financiers « pour assurer la continuité, la régularité et la qualité des fournitures de service public d’électricité dans l’intérêt économique générale ».

Malgré ces initiatives, le pays continue à faire face aux délestages cycliques qui dépassent souvent 8 heures par jour et par endroit à Bamako, dans les régions et les faubourgs, faisant ainsi l’électricité une denrée rare en cette période. En somme un produit de luxe pour les consommateurs.

Il faut rappeler que le délestage se définit comme l’action d’interrompre volontairement une ou plusieurs charges de consommation d’électricité déterminées d’avance dans un réseau d’alimentation électrique pour rétablir l’équilibre entre la production et la consommation en vue d’éviter tout risque d’effondrement de l’ensemble du système électrique. Il peut se faire de façon manuelle ou automatique. Elle a pour conséquence la non-disponibilité de l’électricité pour les entreprises, les industries, l’administration et les ménages.

De même et dans certaine mesure, on assiste impuissamment à la diminution progressive de la productivité du pays par manque de compétitivité et des émeutes sociales pour revendiquer l’électricité, qui est un produit marchand dont « aucun service, aucune prestation ou fourniture d’électricité à un tiers ne peut être effectuée à titre gratuit ».

Rappelons que les réformes institutionnelles et organisationnelles majeures du sous – secteur de l’électricité engagées par le gouvernement à partir de l’an 2000 avaient comme objectifs majeurs : i) assurer l’approvisionnement en électricité de la population dans les meilleures conditions de sûreté et de prix ; ii) accélérer la desserte de l’électrification rurale et urbaine du pays ; ii) consolider et améliorer substantiellement la productivité et l’efficacité en électricité; et iii) promouvoir le développement du secteur de l’énergie à travers une large implication du secteur privé.

Ces réformes et organisations visaient à asseoir une grande efficacité à court terme de la gestion du service public d’électricité et à long terme le développement des infrastructures électriques à travers le Partenariat Public Privé (PPP).

Cependant, deux décennies après ces réformes et organisations du secteur, toute la chaine de l’industrie électrique peine à satisfaire l’approvisionnement régulier de la population en électricité dans les meilleures conditions de sûreté et de prix. Elle est confrontée aux multiples défis notamment une planification cohérente et maitrisée, un déficit en investissement, le vieillissement des infrastructures existantes et surtout l’aggravation de la conjoncture internationale, de plus en plus défavorable aux pays importateurs de l’énergie fossiles en raison des flambées continues des prix.

Et pourtant, l’accès à l’électricité pour tous en qualité et à moindre coût est inscrit en bonne place dans les Objectifs Durables de Développement (ODD7, 2016 -2030) de l’Onu et du Cadre de Croissance Economique et de Développement Durable (CREDD 2019-2023), qui constituent des documents d’orientation de politique publique de lutte contre la pauvreté au Mali. Rappelons que l’objectif des ODD, dont le Mali est partie, vise un taux d’accès à l’électricité de 100 % à l’horizon 2030. En 2020 le taux d’accès national à l’électricité se situe environ à 50 %.

Il est mentionné dans le document du CREDD (2019-2023) que l’objectif 3 du cadre vise à « Promouvoir le développement social et l’accès aux services sociaux de base », et «l’électricité est un facteur clé de succès du plan de relance de l’économie pour assurer une croissance inclusive et durable, en faveur d’une réduction de la pauvreté et des inégalités dans un Mali uni et apaisé. L’important potentiel énergétique, principalement sous forme d’Energies Renouvelables (EnR), très faiblement valorisé, confère au Mali un avantage indéniable en ce qui concerne la fourniture d’un service énergétique abordable, fiable, durable et moderne pour tous ».

Dans un tel contexte, l’énergie électrique devient une question de sécurité et de stratégie de développement pour le pays sur laquelle il faut bâtir à partir d’une vision, d’un cap et des moyens pour atteindre les objectifs du CREDD et des ODD7. En effet, de nombreuses études de l’Organisation de coopération et de développement (OCDE) et Agence internationale de l’Energie (AIE) ont démontré que les rapides progrès de croissance économique et de réduction de la pauvreté dans les pays sont corrélés avec la progression de l’accès à l’électricité allégeant ainsi potentiellement les problèmes d’accessibilité financière.

Cependant, il est facile de constater que ce secteur stratégique est caractérisé depuis des décennies par un faible niveau d’investissement interne et une faible capacité de mobilisation de ressources externes. S’ajoutent à ceux-ci des ressources humaines de qualités et en quantité limitées, les lourdeurs administratives et la complexité des procédures d’investissement. Bref, la non-maitrise des délais d’exécution des projets d’infrastructures de soutien.

Par ailleurs, le taux de croissance démographique augmente de 3,6 % par an sur les dix dernières années au Mali et le besoin en électricité de la population croit environ 9 % par an. Le taux d’accès à l’électricité peine à évoluer de plus 4 % par an, à cause du manque d’investissement conséquent dans toutes les composantes du secteur.

L’achèvement des grands projets d’investissement (public et privé confondus) du secteur de l’énergie électrique coïncidence avec le dépassement de leur capacité d’absorption, avec une moyenne de 3 années de retard. Les études de planification stratégique du secteur sont en perpétuelle actualisation sans être mise en œuvre compromettant ainsi l’équilibre du secteur à long terme.

La gestion du service public d’électricité se trouve ainsi confrontée à la non – maitrise des charges d’exploitation, de difficulté de trésorerie, de fraudes, la très dominance de l’énergie fossile dans le mix énergétique et surtout des besoins importants d’investissements structurants.

C’est pourquoi, l’électricité semble considérée par les usagers comme un facteur d’exploitation très cher. Dès lors l’étouffement des secteurs productifs de l’économie (privé et public confondus) se comprend facilement.

En effet, la gestion du secteur de l’énergie électrique est constamment sous tension, instaurant ainsi un style de management de crise au détriment d’un management stratégique. Selon P.F Drucker, « si la meilleure structure ne constitue pas une garantie de succès et de performance, la mauvaise structure, elle, est la garantie de résultats nuls ».

Dianguina Bathily

Diplômé en Management et finances publiques

66 72 63 66

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Système de tarification de l’énergie électrique :

La nécessaire réadaptation

Il est impératif de repenser à un système de tarification de service public d’électricité qui tient compte de la transition énergétique et dont l’impact est moins sur la balance des paiements et les finances publiques du pays.

La politique tarifaire doit permettre d’assurer l’équilibre économique et financier du service public. L’ensemble des coûts de la chaine de service d’électricité doit être couverts par l’ensemble des recettes. Comme tout marché, le prix de l’électricité obéit à la loi de l’offre et de la demande du marché. Quand il y a beaucoup d’électricité produite et moins de demande, les prix sont bas et quand il y a moins d’électricité produite et beaucoup de demande les prix forme des pics.

Au Mali, les tarifs d’électricité sont issus d’une politique nationale de régulation tarifaire de type dual (présence de deux régulateurs). Les tarifs des concessionnaires (assimilés au milieu urbain) sont régulés par la Commission de Régulation d’Electricité et de l’Eau (CREE) qui est une Autorité indépendante et dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle a pour missions d’assistance à l’élaboration de la politique de développement et de planification du secteur, l’approbation et contrôle des tarifs, le contrôle et le suivi des conventions et des transactions entre opérateurs dans le secteur de l’électricité, l’arbitrage des conflits entre opérateurs et entre opérateurs et maîtres d’ouvrages et de défense des intérêts des usagers.

Les tarifs des permissionnaires (operateurs électrification rurale) sont fixés par l’Amader qui est un établissement public à caractère administratif doté d’une personnalité morale et d’une autonomie financière. Elle a pour mission le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale. Les tarifs en milieu rural sont basés sur le principe de coût budgétisé et de la liberté tarifaire.

Le principe de tarification en milieu rural bien que contraire aux principes de l’équité sociale et d’égalité de traitement tarifaire entre les usagers de EDM–sa et ceux des opérateurs privés ruraux, reflète mieux la vérité des prix en dehors de toute subvention d’exploitation.

Dans les zones urbaines, le tarif est régulé aux environ de 120 FCFA/ kWh à cause de la subvention publique à l’exploitation qui compense le différentiel de coût de production thermique d’électricité par rapport à l’hydroélectricité. Le tarif moyen d’EDM-SA non subventionné est de 172,4 FCFA/kWh nettement inférieur au tarif moyen des permissionnaires de l’électrification rurale qui est de 280 FCFA/kWh. Le tarif d’équilibre sur l’ensemble du territoire national est estimé à 176,1 FCFA/kWh, ce qui est supérieur au tarif moyen de l’EDM SA.

Dans les zones rurales sous la régulation de l’Amader, les opérateurs privés de réseaux électriques appliquent les tarifs ordonnés par la réalité des coûts supportés selon la source production. Les tarifs fixés à 150 FCFA/ kWh pour le mode de production hybrides (Solaire/diesel) et 250 FCFA/ kWh pour le mode de production thermique.

Malgré que ces tarifs soit jugés élevés par les usagers, ils ne reflètent pas la réalité du prix du service d’électricité. Les missions des services publics ne parviennent pas à appliquer entre elles une véritable tarification sociale. La tarification en vigueur constitue un lourd fardeau pour les finances publiques, un déséquilibre pour la balance de paiements et du secteur de l’énergie électrique.

Le paradoxe au cœur de la viabilité de l’industrie électrique est son mode de gestion qui concilie la rentabilité des investissements lourds qui intervient à long terme et le service d’intérêt général, soumis à de forte sensibilité sociale au prix. L’on se trouve devant un dilemme avec la position permanente de l’Etat, à la fois propriétaire principale et client principal.

Cela a pour conséquence direct de mettre en mal le fonds de roulement et les programmes d’investissements par l’alternance d’un style de management de connivence et de performance. Ce qui ne rend pas facile la tâche de régulation du secteur dans la mesure où l’Etat conserve certaines prérogatives réglementaires sur la fixation des tarifs.

Tenant en compte des enjeux économiques, sociaux, d’intégration du marché de l’électricité et de transition énergétique, les tarifs d’électricité dans de nombreux pays sont déterminés à partir des éléments suivants : la consommation d’énergie (kWh), les coûts d’investissement, de gestion du réseau de distribution et services connexes, les diverses taxes et redevances des instances publiques et la taxe de soutien à la transition énergétique.

Cette taxe de soutien à la transition énergétique vise à corriger les externalités des énergies fossiles. Elle constitue dans nombreux pays l’une des sources de financement interne et pérenne pour la réalisation des grands projets d’investissement d’énergie renouvelable et un levier de mobilisation des financements externes pour le secteur de l’électricité.

Au Mali, il n’existe aucun mécanisme de mobilisation de ressource interne pérenne pour le financement des infrastructures structurantes dans le cadre de la transition énergétique. Il est impératif pour le pays de repenser à un système de tarification de service public d’électricité pouvant assurer l’équilibre du secteur de l’énergie dans le cadre la transition énergétique.

En résumé, la tarification doit être orientée vers le bon usage de l’électricité, la réduction de la part de l’énergie fossile dans le mix énergétique, l’amélioration de la balance de paiements, des finances publiques et la réduction du chômage. C’est à travers cela que nous pouvons atteindre les objectifs de la régulation tarifaire notamment l’équilibre du secteur et la protection de l’intérêt des usagers actuels et des générations futures.

Dianguina Bathily

Diplômé en Management et finances publiques

66 72 63 66

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Financement du secteur de l’énergie électrique :

Les alternatives

La mobilisation de ressources financières internes et pérennes, tirées des externalités des énergies fossiles et orientées exclusivement au financement des infrastructures structurantes d’énergie renouvelable est la seule issue pour l’atteinte l’équilibre de l’offre et la demande énergétique du pays à l’horizon 2030.

Le financement des infrastructures électriques demeure depuis des années la lancinante question du développement de l’industrie électrique. La réalisation et le développement des infrastructures structurantes nécessitent des investissements très lourds. Il est utile de rappeler que l’industrie électrique repose sur trois piliers qui constituent sa chaine de valeur : la production, le transport et la distribution de l’électricité.

Aujourd’hui, quatre considérations dominent les niveaux et la structure de l’investissement de l’énergie électrique. Il s’agit de la forte croissance de la demande, la transition énergétique, la qualité du management et surtout la disponibilité des capitaux. Son financement exige une planification stratégique rigoureuse pour maintenir un équilibre à long terme de la chaine de valeur et les besoins croissants des consommateurs.

Certes, des efforts sont en cours pour assurer la disponibilité de puissance et la desserte tant bien que mal, mais la hantise et le traumatisme des usagers d’électricité des passés récents demeurent toujours dans l’esprit de l’opinion publique.

C’est pourquoi, s’appesantir sur un management opérationnel pour la gestion cyclique des pointes n’est pas productif pour l’équilibre du secteur à court, moyen et long termes. En somme, les charges d’exploitation vont augmenter et creuser d’avantage le déficit de trésorerie, accentuer les fraudes et le besoin d’investissement. Ce sont donc des actions à périmètre limité et inefficace.

En état actuel, le secteur de l’électricité au Mali est loin de générer des actifs financiers permettant d’autofinancer les investissements nécessaires à son équilibre. Il n’existe aucun mécanisme de mobilisation de ressources interne et pérenne pour faire face aux besoins criard d’investissement et de développement de l’ensemble de la chaine de valeur de l’industrie électrique.

Toutes choses étant égales par ailleurs, on comprend aisément la dégradation du bilan financier du secteur de l’énergie électrique qui est la conséquence de la dégradation du bilan énergétique.

Les coûts des investissements nécessaires pour atteindre les objectifs du SE4ALL au Mali ont été évalués en valeur actuelle à 13 225,8 millions USD sur 12 ans (2018 – 2030) soit 6 612 milliards FCFA. Ceci équivaut à 1102 millions USD d’investissement annuel sur 12 ans pour atteindre 80 % des objectifs des ODD.

La pratique en Afrique et d’ailleurs nous montre que, la création de fonds d’investissement alimenté par des taxes perçues des usagers dans le cadre de la transition énergétique a été l’outil privilégié de mobilisation des ressources internes et pérennes en faveur de l’énergie l’électrique. Ce fonds d’investissement a été aussi un grand levier de mobilisation des ressources externes auprès des partenaires financiers et des investisseurs privés pour le financement des grands projets structurants d’énergie renouvelable.

En outre, la création de la taxe de transition énergétique permet de rationnaliser la consommation de l’électricité, d’accroitre et accélérer le rythme des investissements, d’améliorer la balance de paiements, diminuer la charge de l’énergie électrique sur les finances publiques et de créer des emplois.

Au Mali le fonds d’électrification institutionnalisé par l’Ordonnance N°019 –du 15 mars 2000 portant l’organisation du secteur de l’électricité au Mali, puis orienté exclusivement au financement de l’électrification rurale par la Loi n°05-019 du 30 mai 2005 portant modification de l’Ordonnance n°00-019/P-RM du 15 mars 2000 ne semble pas combler les attentes à ce jour pour des difficultés liées à son opérationnalisation.

Il est nécessaire de repenser à une nouvelle stratégie pour l’approvisionnement et le mode de gestion dudit fonds, afin qu’il soit un véritable levier de financement d’un Programme Pluriannuelle d’Investissement des Energies Renouvelables (PPIER). Un tel programme est un impératif vital pour satisfaire le besoin en électricité du pays à moyen terme et celui des générations futures. Ce programme doit être ambitieux et réaliste pour générer une dynamique de croissance économique à partir des énergies renouvelables.

Il doit être l’émanation d’une vision politique claire et partagée sur les enjeux économiques, sécuritaires, environnementaux et sanitaires de la transition énergétique et de l’ouverture et intégration du marché régional et sous régional de l’électricité de la Cedeao. Son portage par un engagement présidentiel serait un facteur clé de succès face aux défis de croissance économique du pays et à l’accès universel à l’électricité à l’an 2030.

C’est à partir de cette vision « exigence » que doit être bâtie une planification stratégique du basée sur : i) la mobilisation de ressources financières internes et pérennes tirées des externalités des énergies fossiles ii) la maitrise des technologies de transformation des énergies renouvelables dont le soleil qui est incomparable à toutes les autres formes d’énergie pour le Mali iii) le soutien des projets de Partenariat Public –Privé, v) des ressources humaines qualifiées et une gouvernance vertueuse.

Ainsi, il revient au ministère en charge de l’énergie d’engager l’initiative de quantifier et convaincre les sceptiques i) de l’importance que jouerait les énergies renouvelables dans l’amélioration de la facture énergétique du Mali en termes d’économie d’importations des énergies fossiles ii) des retombées fiscales et la valeur ajoutée générées par les énergies renouvelables par rapport aux montants des soutiens publics qui leur seront consacrés iii) les retombées fiscales des énergies renouvelables au niveau des collectivités décentralisées en termes de développement des tissus industriels, la création d’emplois, d’amélioration du niveau de vie et la protection des générations futures.

Aussi, le suivi – évaluation du programme par le Régulateur du secteur de l’électricité sera déterminant pour la mise en œuvre et la réussite d’un tel programme.

Certes, les difficultés du secteur de l’énergie électrique du Mali remontent des décennies. Cependant, une vision politique de renforcement du parc énergétique clairement orientée vers la transformation des énergies renouvelables va accroitre considérablement la sécurité énergétique du pays. Il s’agit aussi à travers cette tendance d’ériger les activités de promotion de l’énergie solaire en activités industrielles et commerciales.

Dans tout, les cas le développement n’est possible aussi bien dans sa composante transformation et croissance économique sans une offre énergétique suffisante dont l’équilibre du marché passe nécessairement par un coût favorable pour les producteurs d’électricité et un service énergétique fiables, durables et modernes pour les consommateurs.

Tôt, il sera mieux d’approfondir cette réflexion et une quantité infime de rayonnement solaire du pays sera transformée en des dizaines de puissance d’énergie électrique ;

Tôt, nos reliefs ne vont plus cramer inutilement sous l’effet du rayonnement soleil ;

Tôt, le pays démontrera que le Centre d’Energie Solaire (CRES) était une excellente idée et opportunité pour le Mali ;

Et nous transformons notre sous-emploi en plein emploi.

Dianguina Bathily

Diplômé en Management et finances publiques

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