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Edito : Le projet funeste des anti-progressistes Maliens trépasse…
Publié le jeudi 19 mai 2022  |  Le DEMOCRATE
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De l’avènement de la démocratie à aujourd’hui, le Mali continue de souffrir de l’absence de référentiels dans tous les champs possibles. Les présidents Modibo Keïta et Moussa Traoré se sont battus dignement et résolument afin de redorer le blason. Ils ne se sont jamais adossés à une quelconque puissance étrangère pour défendre la patrie et sauvegarder l’honneur. Et depuis la rectification de la trajectoire de la Transition, le duo Assimi-Choguel a, en leur emboitant le pas, enclenché un combat pour restaurer l’honneur et la dignité du pays, bafoués dans ces dernières décennies par des gouvernants qui ont malheureusement attaché nos mains et les pieds pour nous offrir cadeau à notre ancienne colonie française.

Du coup, les autorités françaises pensaient toujours que le Mali, après son ascension à l’indépendance de 1960, demeure leur propriété personnelle. Pour arracher le Mali du joug du colonisateur, le duo Assimi-Choguel a mené une lutte sans merci contre les agissements impérialistes et dominateurs de la France. Depuis l’emprunt de cette révolution qui a d’ailleurs suscité un grand espoir en Afrique et au-delà, toutes les combines et machinations sont orchestrées pour déstabiliser les autorités de la transition. Des organisations sous-régionales (Cedeao, Uemoa, G5-Sahel…), dont le Mali en est la plus part membre fondateur, et Organisations non-gouvernementales sont instrumentalisés et manipulés afin d’affaiblir et faire tomber coûte que coûte les autorités de la transition. Pour preuve, instrumentalisées par la France d’Emmanuel Macron la Cedeao et l’Uemoa ont édicté de sévères sanctions contre le Mali. Et ce, en violation flagrante de tous les textes de ces institutions sous-régionales.

Le Mali a attaqué l’Uemoa devant la Cour de justice commune au regard du caractère illégitime et illégal de ces sanctions. La Cour de justice de l’Uemoa a ordonné la suspension de sanctions prises par l’Uemoa. Malgré cela, l’institution sous-régionale a refusé de s’exécuter. Pour ne rien arranger et dans leur dessein machiavélique contre le Mali, la Banque mondiale a décidé de suspendre ses décaissements en faveur des projets et programmes qu’elle finance au Mali en raison de l’accumulation des échéances au titre du service de la dette publique extérieure pendant plus de 45 jours. En édictant ces sanctions injustes et illégales contre le Mali, certains avaient prédit que le pays allait sombrer dès les premières heures de la double sanction (terrestre et économique). Mais, ils ont été désagrément surpris car 5 mois après, le Mali tient bon. Après ces deux organisations, ce sont les ONG qui sont entrées dans la campagne de diabolisation contre le Mali. Du coup, les forces maliennes sont mensongèrement traitées d’exactions. Patati Patata…

Ensuite, ce sont presque tous les pays de l’Europe qui se sont montés contre le Mali, accusé injustement de recruter des mercenaires militaires russes. A ce film long métrage contre le Mali, s’ajoutent les dirigeants du G5 Sahel qui, à la solde de la France, refusent de confier la Présidence qui revient de droit au Mali. Après l’échec de toutes ces manigances, attaques et campagne médiatique contre le Mali (un pays béni) qui a pris le chemin de la refondation, on essaye maintenant de se servir d’un groupuscule d’officiers et de sous-officiers anti-progressistes pour orchestrer un coup d’Etat. Cette tentative a été déjouée grâce à la vigilance et au professionnalisme des Forces de défense et de sécurité du Mali. Leur projet funeste et indigne atteinte à la sûreté de l’Etat dont l’objectif visé est d’entraver, voire annihiler les efforts substantiels de sécurisation de notre pays et le retour à un ordre constitutionnel, gage de paix et de stabilité a trépassé. Tous les auteurs et complices de cette atteinte à la sureté de l’Etat doivent être exécutés sur la place publique. Cela servira de leçon aux apatrides de l’intérieur comme de l’extérieur qui comprendront qu’il n’est plus question de jouer à l’honneur et à la dignité du Mali.

Aliou Touré

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