Au Mali, on pratique la politique de cet oiseau qui court tout droit et plonge sa tête dans le tas de sable et dit : « Je ne vois personne et personne ne me voit ». Mais le chasseur marche en toute tranquillité pour le prendre. Donc il se trompe.
Avec la menace des autorités de la transition de sanctionner tout commerçant qui augmente le prix des denrées à sa guise, certains pratiquent cette sale politique puérile de l’autruche.
Aujourd’hui, la tonne de ciment est cédée dans certaines quincailleries à 150000FCFA ou plus. Gare à l’acheteur qui réclame le reçu de payement au risque de se voir refuser le produit. Parce que c’est donné sans reçu, à prendre ou à laisser. Cela est valable pour beaucoup d’autres produits.
Ces partisans de la vie chère doivent savoir qu’on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps. Un jour viendra, ils seront surpris d’être étonnés de se voir découverts au vu et au su de tout le monde. Et l’amende de la punition pulvérisera tout le gain mal acquis. Et par la suite, la honte jaillira sur ces autruches humaines.