Selon nos informations certains mendiants de la capitale peuvent gagner jusqu’à 20 000 F CFA par jour. Même s’il arrive parfois qu’ils rentrent bredouilles à la maison. Pour bien remplir sa besace, il faut juste savoir se positionner au bon endroit et au bon jour.
A group of children pose for photographs on a street in Agadez, northern Niger on April 1, 2017.
Agadez (northern Niger), the gateway to the desert, a crossroads where thousands of hopeful migrants cross the border to Libya and onwards to Europe, and thousands of others, who turn back with broken dreams. / AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO
La mendicité est un métier qui rapporte à Bamako. Les gens n’hésitent pas à débourser pour des sacrifices. Un mendiant au rond-point Bougieba à ACI-2000 estime qu’il est impossible pour lui de passer une journée sans avoir au moins 1000 F CFA. « Des fois, je peux avoir jusqu’à 20 000 F CFA et c’est fréquent les lundis et vendredis. Je ne suis pas le seul, j’en connais des amis aussi qui gagnent le même souvent », explique-t-il. Un autre, qui se positionne chaque jour à la porte du cimetière de Hamdallaye, révèle avoir une recette satisfaisante chaque jour devant le cimetière. Des sommes allant de 15 000 F CFA jusqu’à 30 000 F CFA par jour. « Avec ce métier, je parviens aujourd’hui à nourrir ma famille », dit-il.
Dans les stations d’essence, autour des mosquées, le long des grandes artères ainsi que dans les auto-gares, on trouve des mendiants partout à Bamako. Même les mendiants semblent tout calculer, notamment les jours qui rapportent plus. Chaque jour a son endroit et chaque endroit à son positionnement.