Issu du prêt accordé, au gouvernement du Mali, par la Banque Islamique de Développement(BID), ce fonds de plusieurs milliards de nos Francs, qui devraient servir à la lutte contre le covid-19, avait été logé à l’Institut National de Santé Publique.
Effectués par le Bureau du Vérificateur général, Les travaux de vérification avaient porté, entre autres, sur la sincérité des dépenses, l’achat des produits de désinfection et d’hygiène. Mais aussi, l’acquisition, le transport et l’installation des climatiseurs, au cours des exercices 2020. Mais selon le rapport du Bureau du Vérificateur général, paru cette semaine, il a été décelé, du 17 juin au 31 décembre 2020, et du 1 er janvier au 30 novembre 2021, des irrégularités s’élevant à 164 millions de Francs CFA, Soit, exactement, 163.794.673 francs CFA.
Attribution d’un marché de 8.670.000 francs CFA, à un prestataire non-exécuté et de marchés à des fournisseurs qui ne remplissent pas les conditions requises, non- respect des prix indiqués dans la mercuriale des prix pour un montant de 58.740.000 Francs CFA, réception irrégulière de fournitures pour un montant de 43.819.800 Francs CFA, non-paiement des droits d’enregistrement sur les marchés pour un montant de 45.055.605 Francs CFA et au paiement de la redevance de régulation sur les marchés pour un montant de 7.509.268 Francs CFA.
Autant d’irrégularités, à l’origine de la perte sèche de 163.794.673 millions de Francs CFA.
Le Vérificateur général a, aussi, dénoncé au directeur général des Impôts, le non-paiement des droits d’enregistrement sur les marchés pour un montant de 45.055.605 Francs CFA et le non-paiement de la redevance de régulation sur les marchés. Le tout, pour un montant de 7.509.268 Francs CFA.
Autant d’irrégularités financières pour lesquelles leurs auteurs s’exposeront à la rigueur de la loi.
« Qui vivra, va verra ! », dira Lassidan, le comédien.