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vie politique nationale : La Codem invite les autorités à trouver un compromis avec les forces vives et les pays voisins pour la levée de l’embargo
Publié le samedi 28 mai 2022  |  Aujourd`hui
Championnats
© aBamako.com par A.S
Championnats d`Afrique d`Escrime Juniors et Cadets.
Bamako, le 4 mars 2016 au palais des sports. Le ministre des sports a donné le coup d`envoi des Championnats d`Afrique de Scrime Juniors et Cadets.
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24 mai 2008-24 mai 2022 : la formation politique la Codem a 14 ans d’existence. A cette occasion, les responsables dudit parti, avec à leur tête le président du bureau politique national Housseyni Amion Guindo dit Poulo étaient réunis le mercredi 25 mai à leur siège de l’Hippodrome pour célébrer cet anniversaire et se prononcer sur la vie de la nation.

Autre les responsables de la Codem, cet anniversaire a enregistré la participation des partis politiques amis et de nombreux militants.

Pour le président de la Codem, Housseyni Amion Guindo, cette formation politique a été créée sous le signe du tournant générationnel, avec comme slogan compter d’abord sur leurs propres forces. Selon lui, en 14 ans d’existence, la Codem a pu s’imposer sur l’échiquier politique national. “C’est donc l’occasion pour nous de saluer les acteurs et surtout les hommes et les femmes qui se sont mobilisés depuis la création de ce parti et jusqu’à son émergence d’aujourd’hui”. Pour lui, cette fête en Commune II est tout un symbole, car il s’agit de rendre hommage à leur regretté irremplaçable vice-président Mamadou Diakité dit Magnan. Quant au bilan de la Codem, Poulo s’est dit satisfait des résultats engrangés par le parti. “14 ans d’existence de la Codem, c’est 14 ans de cohérence, de constance, il est très difficile notre parti se dédire par rapport à son langage. C’est pourquoi nous sommes satisfaits du bilan”, a-t-il ajouté.

Se prononçant sur la situation politique du pays, l’ancien ministre et ex-député de Sikasso de rappeler qu’elle n’est pas les plus enviables. “Notre pays traverse une crise profonde. Certes des avancées ont été enregistrées dans le domaine militaire avec la montée en puissance des FAMa. Car aujourd’hui notre armée a une posture offensive mais comme on le dit ce n’est pas seulement l’armée qui peut faire la paix dans notre pays, il faut tenir compte des autres aspects notamment économiques, les aspects liés au grand banditisme, aux conflits communautaires. Pour nous, il est important pour le vivre ensemble, la cohésion sociale d’éteindre certain feu. Pour la simple raison que la lutte de l’armée ne pourra jamais porter fruit si on ne circonscrit pas les poches d’adversités, d’hostilités qui sont souvent des questions économiques et sociétales. Il est important d’appuyer sur ces leviers pour sortir notre pays de cette crise multidimensionnelle depuis un certain”, a conseillé Poulo. Il a demandé aux autorités de trouver un compromis non seulement au niveau national avec la classe politique, les forces vives du pays mais aussi les voisins pour que l’embargo puisse être levé, car il s’est dit convaincu que le Mali ne peut pas vivre de façon isolée. “Pour que les efforts fournis dans le domaine militaire soient durables, il faut que le pays tienne économiquement”, a insisté le président de la Codem. Après l’intervention du président Guindo, l’anniversaire s’est poursuivi autour d’un méchoui.

Kassoum Théra

Amadou Aya, secrétaire général adjoint de Codem : “Un an après la rectification, je constate qu’aucune réforme essentielle en matière électorale n’a été menée à terme”

Aujourd’hui-Mali : Déjà un an après le coup d’Etat contre Bah Ndaw appelé Rectification, quel bilan en faites-vous ?

Amadou Aya : Le coup d’Etat du 24 mai est intervenu à un moment où la Transition était dans une dynamique de plus d’inclusivité et aussi de projection des réformes essentielles pour la Transition (relecture des textes de loi électorale, de la charte des partis politiques, de la loi organique) et la mise en place du comité d’orientation stratégique afin de définir dans un cadre consensuel les réformes majeures pour le pays. Un an après je constate qu’aucune réforme essentielle en matière électorale n’a été menée à terme. Un an après, je constate un pays avec une fracture sociale jamais atteinte dans l’histoire démocratique de notre pays… même le M5-Rfp n’est pas épargné par cette fracture. Un an après, c’est une économie très fragilisée avec une tension sociale eu égard à la flambée des prix des denrées de première nécessité (riz- mil huile- sucre -ciment….). Un an après, c’est une satisfaction dans la lutte contre le terrorisme avec un équipement conséquent des Famas.

Peut-on dire que la Rectification proclamée est vraiment en chantier ?

Je ne le pense pas du tout ! Je viens de citer plus le bilan sombre de cette Transition dite de Rectification avec les mêmes pratiques de la mauvaise gouvernance décriée sur le régime défunt…le cas des logements sociaux, certains recrutements dans la Fonction publique en attestent.

Si vous avez un conseil ou une proposition à faire, que diriez-vous ?

Je conseille aux plus hautes autorités un compromis politique avec plus d’inclusivité et l’abandon des réformes qui clivent, notamment le projet de loi électorale actuel au niveau du Conseil national de la Transition. Enfin, le Mali doit se réconcilier avec toutes les nations indépendantes car notre isolement actuel n’est pas souhaitable pour l’émergence d’un Mali prospère.

Réalisé par El Hadj A.B. HAIDARA

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