La fin de l'opération « Barkhane » a été officiellement annoncée en février. Dans les faits, le retrait des troupes françaises au Mali devrait être terminé à la fin de l'été. Mais le G5 Sahel a lui aussi du plomb dans l'aile, comme les récents propos du président du Niger le prouvent.
Le tableau de chasse antifrançais des autorités maliennes s’étoffe. Après « Barkhane », forcée de plier bagage en se retirant, la junte au pouvoir à Bamako vient d’avoir virtuellement la peau du G5 Sahel, structure initiée par Paris et qui, outre le Mali, associait plusieurs pays de la zone dans la lutte contre les groupes djihadistes.