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Bamako, capitale du pain: plus de 72 000 boulangeries
Publié le lundi 30 mai 2022  |  L’Inter de Bamako
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© Autre presse par DR
Prix du pain: le syndicat des boulangers et des pâtissiers lève sont mot d`ordre de grève
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Dans les quartiers de Bamako, la capitale malienne, toutes les rues très animées ont une ou deux (02) boulangeries. Les Bamakois se nourrissent de pain. En plus de cela, les stations d’essence foisonnent.
Une ville polluée. Bamako compte soixante-douze (72) quartiers avec un environnement pollué par les stations d’essence et les boulangeries qui pullulent partout. Si les propriétaires de stations d’essence ont fait haro sur les espaces publics, les boulangeries, elles aussi, sont chaque de rue.

Et de la semaine de l’environnement ? L’humanité en péril !
Depuis trente années, ils savaient. Les gouvernants, les industriels, ils savaient. Que leur folle ruée vers l’Argent et la Croissance était meurtrière. Tout est aujourd’hui dévasté: le climat, les sols, les eaux, la faune, les forêts.


La canne à sucre: une plante nocive pour la planète
Selon une étude du WWF, le sucre est l’une des cultures les plus nocives pour la planète. En occupant des habitats riches en vie animale, végétale et en insectes, cette plantation détruit le plus de biodiversité dans le monde. En plus de son utilité intensive d’eau et de pesticides (la production d’un seul morceau de sucre blanc requiert dix (10) litres d’eau. La culture intensive de la canne à sucre ou de la betterave provoque aussi une forte érosion des sols. Celle de la canne à sucre appauvrit la terre au point qu’en Papouasie-Nouvelle-Guinée par exemple, les sols utilisés pour la cultiver ont perdu 40% de leur teneur en carbone organique.
Bref, la production intensive de sucre est une plaie pour l’environnement, et selon WWF il est temps d’envisager une culture plus durable et surtout de penser à réduire de beaucoup notre consommation (qui, en plus, est responsable d’obésité en Occident, aux États-Unis, au Canada, au Mexique…).

Le chocolat
Le cacaoyer est une plante qui ne pousse que dans certaines zones autour des forêts équatoriales. Elle demande elle aussi beaucoup d’eau: il faut 24 000 litres d’eau pour faire un kilo de chocolat ! Résultat, aujourd’hui, la culture du cacao fait peser une forte pression sur les écosystèmes. Ces dernières années, avec l’augmentation incroyable de la demande en cacao, les prix ont décollé.
De ce fait, de plus en plus de petits producteurs se mettent au cacao, abandonnent leurs cultures traditionnelles et, surtout, détruisent les forêts équatoriales afin de pouvoir le planter. La déforestation dans ces zones (Côte d’Ivoire, Ghana, Indonésie) affecte la biodiversité locale.
Par exemple, en Indonésie, une étude Mighty Earth sur les impacts du chocolat estime que 9% de la déforestation liée aux cultures agricoles est due à la culture du cacao, qui menace entre autres les orangs-outans, les rhinocéros ou les tigres.

Le café est un peu la même histoire que le chocolat
Il est cultivé dans des zones de forêts très sensibles et très riches en biodiversité. En théorie, c’est une plante qui pousse à l’ombre des arbres, mais pour que la production intensive soit plus simple (et plus rentable), une part de plus en plus importante du café est aujourd’hui cultivée en pleine lumière, moyennant souvent une déforestation intense, une utilisation de pesticides et d’eau, une érosion des sols. Une étude menée, en 2014, constatait qu’aujourd’hui la production était à son pire niveau en termes d’impacts environnementaux.

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