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Prêches controversés, insultes, injures, médisances, promotion de soi : Quand des chefs religieux musulmans se donnent en spectacle
Publié le lundi 30 mai 2022  |  L’Inter de Bamako
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© aBamako.com par AS
Le nouveau gouvernement tient son premier conseil de cabinet à la primature
Bamako, le 6 Octobre 2020. Le nouveau gouvernement de la transition a tenu son premier conseil de cabinet à la primature Photo: Ministre des Affaires religieuses et du Culte, Dr Mahamadou Koné
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La religion musulmane est devenue le lieu de tous les désordres, à Bamako. Elle divise plus qu’elle ne rassemble. Elle est devenue une passoire pour accéder à la célébrité à travers des insultes, des injures, des médisances et de la promotion de soi. Ces valeurs contre-nature, diffusées à longueur de journée sur les médias, ont vidé la religion de tout son contenu. N’en parlons pas des prêches qui n’ont rien à voir avec les versets du coran. Chacun donne son interprétation de sa lecture des saintes écritures, déroutant les fidèles du bon chemin.

À la cherche d’une promotion de soi pour se faire de l’argent sale à l’image de nos démocrates prédateurs, ils n’épargnent personne. Même le prophète (PSL) est mis en cause dans leur folie meurtrière.

Pour se donner une visibilité, les médias traditionnels ne suffisent plus. Ils ont pris d’assaut les réseaux sociaux, où ils se donnent encore en spectacle. C’est le lieu où les partisans s’affrontent vulgairement. En emboîtant le pas à leurs chefs, c’est la même chanson : insultes, injures, médisances, exposition de biens matériels. Jamais, le niveau de la maîtrise du coran et autres textes n’est mis en avant pour départager les guides religieux qui s’adonnent à ces pratiques déshonorantes.

Là où, la morale doit prévaloir, la chienlit s’est installée au vu et au su de tout le monde. Ils se servent et non la société. Il est grand temps que les organisations musulmanes agissent face à ces dérives qui risquent de se transformer un jour en affrontements violents entre des chefs religieux à la recherche de ce monde ici-bas. Dans le cas contraire, l’État, à travers la justice, doit les interpeller au même titre que ceux qui sont arrêtés au nom de la loi de la cybercriminalité.

Vivement la loi en gestation du ministère des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes pour mettre au pas des gens agissant au nom de l’argent facile et non au nom de la religion musulmane qui prône entente, cohésion, bonne éducation.

Fatou

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