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L’Adema ne siégerait pas dans un gouvernement Choguel
Publié le lundi 30 mai 2022  |  Le témoin
31è
© aBamako.com par AS
31è anniversaire du parti Adema-Pasj
Bamako, le 25 mai 2022. Le CICB a servi de cadre à la cérémonie marquant la célébration du 31è anniversaire du parti Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la Justice (Adema-Pasj).
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L’intention a futé du conclave commémoratif de leur date anniversaire pour laquelle les Abeilles se sont fortement mobilisées à travers le pays et singulièrement dans la capitale, au Centre International de Conférences de Bamako. L’événement, en plus de l’habituelle rappel du bruyant parcours de l’ancien parti au pouvoir, aura donné lieu à pas mal de défoulements et coups de gueule sur le positionnement de la Ruche vis-à-vis de de la Transition. Tandis que d’aucuns s’interrogeaient sur les dividendes politiques du soutien à un pouvoir de fait, d’autres n’ont pas hésité à en déduire que la posture du PASJ profite plus à des individus qu’à l’ensemble. La plupart estiment, quoi qu’il en soit, que leur magnanimité politique ne saurait être poussée au point de figurer dans un gouvernement dirigé par Choguel Maiga, au regard du désamour que l’actuel chef du gouvernement entretient avec le mouvement démocratique. Autant dire que l’Adema intègre le cercle de ceux qui conditionnent leur collaboration avec les hautes autorités de la Transition à un départ pur et un simple du Premier ministre. Faute de quoi, l’éventuel élargissement de l’équipe gouvernementale, au nom duquel la Charte de la Transition a été modifiée entre autres motifs, se fera sans un ministre d’obédience PASJ ou du moins comme membre officiellement désigné.

Face aux menaces de son interpellation : Les soutiens de l’Imam Dicko vent debout

Après sa sortie incendiaire devenue virale sur les réseaux sociaux, le célèbre imam Mahamoud Dicko semble dans la mire de la justice comme il l’avait lui-même pressenti en parlant d’une possible interpellation au sortir de la salle qui accueillait le forum de Bamako. En atteste une information devenue tout aussi virale sur les réseaux, faisant état d’une convocation imminente de l’ancienne autorité morale du M5-RFP au camp de la Gendarmerie. L’annonce a été visiblement comprise par les soutiens de Mahmoud Dicko comme une sonde lancée pour tâter le pool de l’opinion avant de passer à l’acte. Et c’est vraisemblablement la raison pour laquelle leur réaction ne s’est pas fait attendre. Ils ont annoncé les couleurs de leurs intentions lors des traditionnels sermons à la prière des vendredis en préparant les fidèles wahabbites à l’éventualité d’un bras-de-fer imminent entre la justice et les leaders religieux. Ils nous reviennent de bonne source, en clair, que dans la plupart des mosquées de la capitale malienne le sermon a tourné autour du djihâd, du sacrifice de soi et de l’attitude du fidèle en cas d’épreuve injustement infligée à son leader. Reste à savoir si la donne va imposer aux autorités un renoncement à leur projet du reste hypothétique de faire interpeller par le procureur Touré l’imam Mahmoud Dicko au camp 1 de la gendarmerie comme annoncé. Faut-il rappeler qu’une précédente tentative de le faire par le tribunal de Grande Instance de la Commune V avait tourné court sous IBK, grâce à la pression de ses soutiens religieux.

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