Au Mali, l’australien Firefinch développe aux côtés de son partenaire chinois Ganfeng le projet de lithium Goulamina. Pour une entrée en production prévue début 2024, ils essayent de mettre en place une coentreprise, Leo Lithium qui sera chargée de l’exploitation.
Leo Lithium, la coentreprise formée par l’australien Firefinch et le chinois Ganfeng Lithium pour piloter le projet malien de lithium Goulamina, a annoncé une levée de fonds de 100 millions de dollars australiens (environ 72 millions $) dans le cadre de son introduction à la bourse australienne ASX.
Selon les détails publiés mardi 31 mai par la société, les actions seront émises le 16 juin prochain et l’admission officielle sur le marché sera effective le jeudi 23 juin. Cette étape est un véritable pas en avant pour l’australien qui ambitionne de séparer ses actifs d’or et de lithium au Mali.
Faut-il le souligner, Firefinch est aussi active, au sud du pays, sur le projet aurifère Morila pour lequel il a obtenu mi-mai une prolongation de 3 ans de la convention minière avec le gouvernement.
Il ne manque désormais que l’approbation de ses actionnaires, dont le verdict devrait tomber sous peu, pour faire officiellement de Leo Lithium une entité distincte cotée en bourse. « La scission permettra à Firefinch de concentrer son attention sur le développement du projet aurifère de Morila, de classe mondiale, avec plusieurs millions d’onces, tout en offrant à nos actionnaires une exposition au développement futur de Goulamina grâce à notre participation conservée de 20 % », explique Michael Anderson, DG de Firefinch.
Pour rappel, selon les données de l’étude de faisabilité actualisée en décembre dernier, Goulamina devrait livrer une moyenne annuelle de 726 000 tonnes de concentré de spodumène sur une durée de vie de la mine de 21 ans, avec un pic attendu à 880 000 tonnes par an.