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Signature du décret prolongeant la transition au Mali : La CEDEAO mise devant un fait accompli sans grande conséquence.
Publié le mercredi 8 juin 2022  |  aBamako.com
Cérémonie
© Présidence de CI par DR
Cérémonie d`ouverture du Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra
La cérémonie d`ouverture du Sommet extraordinaire de la CEDEAO en présence du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, ce samedi 04 juin 2022, à Accra.
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À Bamako, il n’a point été besoin de l’aval de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour officiellement annoncer la durée de la prolongation que la transition devra encore jouer ; telle semble être la résolution faite par les autorités de notre pays qui doivent se disent ainsi rassurer les sceptiques, y compris les dirigeants ouest-africains. Mais pour qui sait que la durée de cette prolongation faisait jusque-là objet de discussion entre le Mali et la CEDEAO, le décret signé le lundi dernier prolongeant de 24 mois la transition à compter du 26 mars 2022, est une autre forme de défiance de l’antagoniste d’en face.

Celui-ci l’a signifié ce mercredi 8 juin 2022 dans un format de résignation à faire pousser un ouf de soulagement du côté de ceux qui redoutaient une nouvelle montée de tension dans le bras de fer Mali-CEDEAO. Dans un communiqué, l’instance sous régionale a dit avoir regretté le décret émis par le président de la transition au Mali, le Colonel Assimi Goïta, tout en prenant acte de la signature dudit décret

« La CEDEAO regrette que cette décision ait été prise à un moment où les négociations se déroulent encore, en vue de parvenir à un consensus », a indiqué l'organisation sous régionale.
En outre, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) annonce avoir pris ''acte '' de la signature, le lundi 6 juin 2022, par les autorités maliennes, d'un décret prolongeant de 24 mois la période de transition dans le pays.

Les meubles venaient ainsi d’être sauvés car ce qui aurait pu être lourd de conséquences, est visiblement passé comme une lettre à la poste avec juste une égratignure verbale au passage. Le moins que l’on puisse remarquer dans cette molle réaction de la CEDEAO est que l’heure a sonné pour le dépassement des différends. Essoufflés que les deux acteurs sont, chacun semble désormais impatient pour le 03 juillet prochain, date arrêtée le 04 juin dernier à Accra au Ghana pour la prochaine rencontre des dirigeants ouest-africains sur les sujets Mali, Burkina Faso et Guinée. Tous les signaux sont désormais au vert pour un dénouement définitif du cas malien à cette date du 03 juillet 2022.

ANDROUICHA

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