Pour ceux de mon âge, ceux qui ont dépassé les 70 ans, au regard des actions que le jeune officier a entrepris depuis à la tête de la République avec patriotisme et hardiesse, les signes sont prometteurs. Aussitôt qu’il a été investi par la Cour constitutionnelle, il a signé le décret de nomination du Premier ministre en la personne de Dr. Choguel KokallaMaïga, mettant ainsi en osmose les deux ailes du soulèvement patriotique qui a déraciné le règne de sept ans émaillé de cleptomanie et de multiples prédations au détriment de notre pays et de nos populations. Une nouvelle page s’est alors ouverte pour notre MALIBA et l’épopée continue en engrangeant des victoires incontestables sur les terroristes de tous acabits et en posant des actes de construction nationale. Ce premier anniversaire du 07 juin ne peut passer sans que nous le marquions en lettres d’or.
La prise du pouvoir par le Colonel Assimi Goïta le 24 mai 2021, que l’on a vite baptisée ‘’rectification de la Transition’’, nous apparaît d’abord comme l’intervention qui a sauvé in extrémis le basculement à nouveau de notre pays dans les griffes de la France satanique après que notre peuple héroïque l’y a extirpé en abattant le régime d’IBK ; ensuite, c’est comme, très nettement, une bénédiction du Ciel qui a empêché que les efforts de libération consentis par notre peuple deviennent subitement vains. En effet, si Colonel Assimi Goïta et ses compagnons d’armes n’étaient pas intervenus ce jour, c’est un véritable coup d’Etat qu’Emmanuel Macron aurait réussi en faisant écarter par Bah N’Daw et Moctar Ouane les jeunes officiers progressistes qui, parce qu’ils ont vécu l’incroyable manquement à la défense de la patrie durant plusieurs années, sont intervenus le 18 août 2020. Nous aurions alors assisté, dans le désespoir et avec les larmes aux yeux, à la compromission totale de toute possibilité de rédemption de notre nation. Dieu merci, nous sommes un peuple béni !
Bref, la rectification a fait mouche depuis un an et ses effets bénéfiques sont en train de détruire l’impérialisme, le colonialisme et le néocolonialisme français dans tous ses démembrements en Afrique et partout dans le monde. Nous sommes ainsi fiers du tandem progressiste constitué par le Colonel Assimi Goïta et Dr. Choguel Kokalla Maïga, le militaire et le civil, tous les deux suffisamment balèzes pour mener à bon port le Mali de nos ancêtres que nous souhaitons léguer puissant et glorieux à nos descendants. Nous sommes fiers des compagnons d’armes du Président de la Transition et fiers des compagnons politiques du Premier ministre qui, au sein du M5-RFP, continuent de soutenir l’action des deux en s’éloignant des calculs politiciens dont notre pays n’a nullement besoin aujourd’hui. Nous disons au Président : « Excellence, ne fléchissez point ! plus vous devenez intraitables, plus la France nazie et ses acolytes, et autres de ses sous-préfets et traîtres nationaux perdront le nord. Et l’aura de notre chère patrie sur toute la planète entière n’en sera que grandie. » La transitionmalienne est déjà panafricaine car ayant fait école. Monsieur le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, soyez cette expérience nourricière auprès de l’officier patriote, au nom du service de la patrie, au nom de la libération nationale. Qu’Allah vous bénisse en maudissant tous les ennemis internes et externes de notre patrie Maliba !
L’impérialisme, le colonialisme et le néocolonialisme français et occidental ne sont pas des démons impossibles à battre, loin s’en faut. Le Rwanda aujourd’hui et le Vietnam hier nous livrent des exemples historiques. Or, l’histoire nous montre que le Mali n’a jamais été aussi grand que chaque fois qu’il décide de servir de boussole et d’exemple. Vive le Mali indivisible, indépendant et totalement souverain avec à sa tête le Président, Colonel AssimiGoïta et ses compagnons d’armes, et le gouvernement dirigé par Dr. Choguel Kokalla Maïga. Plus de place au folklore, au travail seulement. Les manœuvres et complots fomentés depuis l’extérieur tendant à encore écorner le cap fixé à 24 mois doivent être flétris par notre détermination. Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, vous avez judicieusement et courageusement agi dans ce sens par le décret du lundi, 06 juin. Que les mousquetaires qui s’agitent çà et là pour créer la zizanie entre vous deux comprennent qu’il n’existe pas de fissure dans la muraille de la transition. Ils peuvent obéir autant qu’ils veulent aux mots d’ordre de la France impérialiste, mais notre peuple sera le rempart décisif contre leurs menées subversives, toutes.
La marche panafricaine tirée par le Mali avance à pas assurés, décisifs, résolus. La lutte anti-impérialiste déclenchée par le Mali est partagée sur tout le continent, on l’a vu avec la montée au front des Sud-Africains, puis des Nigérians. On l’a vu avec les révoltes au Tchad, au Niger, et à la mobilisation au Gabon, et ce n’est pas tout. L’effet d’entraînement provoquera sans nul doute des ” AVC ” chez les prétentieux égocentriques qui ont sous-estimé le génie malien grâce auquel l’histoire a enregistré la succession d’empires plusieurs fois millénaires dont les brillances ont bouleversé la géopolitique mondiale jusqu’à latenue de la conférence de Berlin en 1885 sur l’échiquier occidental. La suite, que l’on connaît, a évolué jusqu’à maintenant, après moult vicissitudes : la reprise de l’initiative historique par le Mali sonne comme pour rappeler que les vieilles nations régénèrent toujours, et c’est parti.
Une question cruciale nous paraît être celle de la présence de la Minusma sur notre sol. Clairement, son mandat doit être à son terme définitif en raison du fait qu’elle n’a amené que des malheurs partout sur notre territoire, tranchant indéniablementavec toutes les attentes du peuple, en termes de stabilisation et de maintien de la paix puisqu’elle assiste avec complicité au pillage des populations victimes permanentes d’exactions sous ses yeux : enlèvements de leurs vivres, décimations de leur bétail, brûlure de leurs récoltes et les meurtres indescriptiblespar des incendies de villages entiers, avec leurs habitants brûlés vifs pendant leur sommeil ou dans des cars de transport. Bref,des scènes macabres perpétrées alors que des troupes de la même Minusma, qui ne sont pas si loin, demeurent pourtantimpassibles. Or, on sait sans contestation possible, que l’impérialisme français est tapi derrière en constituant 50% au moins des cadres militaires de la fantoche Minusma. Toute la coalition mondiale concoctée par la France nazie n’est constituée que de troupes d’occupation qui n’ont jamais dit leurs noms véritables : Barkhane, Takuba, G5-Sahel et les organisations vassales telles que la Cedeao et l’Uemoa, en plus des présidents africains qui ne sont dans la réalité que des sous-préfets français, et aussi des traîtres apatrides, tous font partie des contingents des forces du mal.