Après la révolte des jeunes du Gao pour condamner fermement le meurtre du député Idrissa Oumarou de l’Apd, la jeunesse de la ville, plus vaillante que jamais en a décousus avec les faux indépendantistes du Mnla. L’affrontement a fait au moins deux morts et plusieurs blessés graves. Sur ce, le Mujao, nouveau génie protecteur sorti tardivement certes, à livré un combat sans merci pour chasser les bandits du Mnla hors de Gao.
Par cet acte, le Mnla, déjà prié de se retirer de la ville de Gao par le mouvement islamiste Mujao, essaie désespérément de reprendre le contrôle d’une situation qui lui échappe de plus en plus.
En effet, même si les salafistes sont mauvais, les populations les préfèrent aux voleurs et violeurs du Mnla. C’est pourquoi d’ailleurs, les combattants du Mujao, qui assurent la police de la ville, ont autorisé la marche de protestation des jeunes qu’ils ont ensuite encadrée. Pendant ce temps, à Bamako, des jeunes ont sonné l’alerte en organisant des manifestations improvisées pour manifester leur solidarité aux jeunes de Gao. Est-ce le déclic de la reconquête de la partie du territoire occupée par l’alliance du mal ?
Après cette journée meurtrière, les combattants du Mujao ont décidé de passe à la vitesse supérieure en livrant un combat violent contre les éléments du Mnla qui occupaientt les locaux du gouvernorat depuis la chute de Gao. Avec le soutien total de la population les islamistes ont chassé complètement les combattants du mouvement national de libération de l’Azawad de la ville.
Selon des sources hospitalières la défunte infligée au Mnla a fait plus de vingt morts dont quatre jeunes de la ville de Gao et plusieurs blessés graves.
Au moment où nous mettions sous presse, la ville et l’aéroport de Gao étaient sous contrôle du Mujao.
De toute façon, on s’achemine vers une situation explosive à Gao où le Mnla, qui a profité de la confusion qui a suivi le coup d’Etat militaire du 22 mars à Bamako pour s’emparer des deux tiers du nord du territoire avec l’aide des islamistes d’Ansar Dine, se trouve aujourd’hui seul contre tous.