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Création d’emplois pour lutter contre le chômage au Mali : Les défis, réalisations et perspectives des autorités compétentes
Publié le jeudi 9 juin 2022  |  malijet.com
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© Autre presse par DR
Dr Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre
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Lors de son passage à l’ORTM dans l’émission «Malikura Taasira» du 3 juin 2022, le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la formation professionnelle a parlé des missions de son département. Il a aussi évoqué les réalisations, défis et perspectives en matière de création d’emplois pour lutter contre le chômage au Mali.

Le ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle est un portefeuille ministériel créé dans le but de promouvoir l’insertion des jeunes en milieu professionnel afin d’atténuer le chômage dans notre pays. En effet, plusieurs missions lui sont attribuées dans le but d’accompagner les initiatives de création d’emplois. Le ministre Bakary Doumbia a présenté les missions confiées à son département. Ce sont : la promotion et le développement de la culture entrepreneuriale, le développement de la formation professionnelle pour le renforcement de la compétitivité des entreprises nationales et l’élaboration et la mise en œuvre des mesures visant l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes. « En somme, ma mission est de favoriser l’accroissement des opportunités d’emplois, de faciliter l’accès à la formation et à l’acquisition de qualifications professionnelles adaptées au besoin de l’économie » a-t-il ajouté.
Le taux de chômage s’accroît de jour en jour, car les moyens de l’Etat sont très restreints pour pouvoir employer des milliers de jeunes qui terminent les études chaque année dit-il. Les principales causes sont : l’inadéquation entre la formation professionnelle et les besoins du marché d’emploi, la faible prise en compte de l’entreprenariat rural et de la Diaspora en matière de création d’emploi, les questions de sécurité, celles d’ordre sanitaire et surtout les sanctions de la CEDEAO.

Les nombreux défis à relever dans les jours à venir pour pallier ce phénomène, selon le chef du département de l’emploi consistent à changer la perception du public sur la formation professionnelle, augmenter le budget accordé à l’emploi et à la formation professionnelle, augmenter le nombre de cadres spécialistes et rehausser la qualification des ressources humaines. Sont aussi envisagés le renforcement du partenariat public privé, l’amélioration des dispositifs de formation professionnelle et de la performance des CFP, l’élaboration d’une politique nationale de l’Entreprenariat et la digitalisation de la formation professionnelle. De même, la création de 3000 emplois directs (ANPE), l’envoi de 50 boursiers au Maroc, 15 en Tunisie dans le cadre de la formation professionnelle, la formation de 1200 jeunes dans les métiers para agricoles, l’accompagnement vers l’insertion de 65% d’entre eux et l’organisation de la migration professionnelle au Qatar qui prévoit 1000 jeunes. Une amélioration des infrastructures et un suivi régulier des recommandations s’accentueront pour mener à bon port la mission, a-t-il fait savoir.
Selon le ministre, à la faveur de la mise en place du Gouvernement dirigé par Dr Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre, Chef du Gouvernement en juin 2021, le département a pris le nom de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. A en croire, cette mutation de nom signifie la plus grande attention des plus hautes autorités du pays sur l’entreprenariat national qui demeure un moyen d’accroître l’emploi et la formation professionnelle. Selon le ministre, le département a également initié des projets allant dans ce sens avec un fort potentiel de création d’emplois, encadré et orienté des initiatives portées par des personnes physiques et morales.

Ainsi, plusieurs nouveaux projets ont été initiés. Dont le lancement et l’initiation du stage de formation professionnelle de l’APEJ au profit de 2000 jeunes, la mise en place du Projet Emploi des jeunes (PEJ Djiguita) pour un montant de 10 millions d’euros dans les régions de Koulikoro, Kayes et le District de Bamako, le «Projet Soutien à l’auto-emploi de la jeunesse rurale, vecteur de paix et de cohésion sociale au Mali » en partenariat avec la FAO, l’OIM et l’UNESCO d’une durée de deux ans et exécuté dans les localités de Yanfolila et de Kita sur financement du Fonds de consolidation pour la paix des Nations Unies (PBF) dont le montant est de 1. 458. 000. 000 avec 2250 emplois directs créés selon la parité homme femme.

S’y ajoutent la mise en œuvre du Projet Insertion professionnelle et renforcement de la résilience des jeunes en milieu rural, fruit de la coopération entre la FAO et l’Etat avec un montant de 2 milliards dont la deuxième phase doit démarrer, l’opération permis de conduire, première et deuxième phases, au profit de 1000 jeunes avec le soutien financier de l’UNFPA, le Projet schéma d’investissement et développement local pour l’emploi au Sahel (Schindel/Emploi), le forum sur l’entreprenariat des jeunes et des femmes en milieu rural du 11 au 13 novembre 2021, le Projet NEXTAN portant sur le système de sécurisation et de dématérialisation du Transport, le Projet Danew-Talla-Electronics pour la création de 1300 emplois numériques au Mali.

730 personnes recrutées à la fonction publique d’Etat et collectivités

Au-delà, de ces projets initiés, d’autres actions sont en cours de réalisation notamment la mise en œuvre du Projet Amélioration de la Compétitivité des Entreprises par la Formation (ACEFOR) pour un montant de 9 milliards, la mise en œuvre du Projet l’Emploi des Jeunes créé des Opportunités ici au Mali (EJOM), l’actualisation du Projet le Mali au Travail soumis au Qatar pour un montant de cinq millions (5 000 000) de dollars, la mise en place du Projet de développement des Compétences de la Diaspora pour l’Emploi pour 1, 3milliard, la construction et l’équipement de deux Centres de Formation professionnelle à Markala (Région de Ségou) et à Sikasso pour les filières de l’Agro-pastorale, du para-agricole, des BTP, des métiers verts et de l’entreprenariat rural.
En plus, d’autres projets déjà finis sont en cours de renouvellement qui sont : la formulation en cours de la deuxième génération du Projet de Formation Professionnelle, Insertion et Appui à l’Entrepreneuriat des Jeunes Ruraux (FIER) avec le financement du FIDA pour un montant de plus de 33 milliards, la mise en œuvre du Projet de Développement des Compétences et Emploi des Jeunes (PROCEJ) avec le financement de la Banque Mondiale pour un montant 32 Milliards.

Dans le cadre de l’atteinte de ses objectifs, une stratégie à quatre éléments fut adoptée notamment : le partenariat avec (les départements ministériels et les organisations professionnelles), la collaboration inter-agences, la mise en œuvre des projets/programmes et autres initiatives et la reddition des comptes.

A l’instar de ses collègues ministres, sur la base des orientations données au Gouvernement de Transition le 13 juin 2021 par le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, le département a, dans une démarche participative et ouverte, déterminé le périmètre de sa contribution à la réalisation des ambitions de la transition. Cette démarche a abouti aux trois résultats qui sont : une transition bouclée avec succès, la création des conditions contribuant à l’apaisement du climat social et la mise en œuvre des opportunités d’emploi dans les milieux urbain et rural. Ce qui fait qu’au cours de la période de juillet 2021 à mars 2022, 21 799 auto-emplois créés dans les projets et programmes d’insertion, 730 personnes recrutées à la fonction publique d’Etat et collectivités, des milliers d’emploi au niveau des FAMA et 15 229 emplois créés par le secteur privé.

La problématique du genre n’est pas restée en marge des préoccupations du département de l’emploi. Raison pour laquelle, on peut constater qu’a été mis en place un Comité Sectoriel Genre au niveau du département, la formation des cadres et des points focaux en genre et l’élaboration d’un projet de plan de travail avec ONU Femme.

Boubacar Idriss Diarra
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