Une durée est fixée pour la transition (24 mois à partir du 26 mars 2022). Enfin ! Une durée raisonnable, à mon sens, à la fois pour ceux qui sont aux commandes du pays actuellement et pour ceux qui convoitent le pouvoir.
Mais aussi pour les citoyens qui ne semblent pas avoir rouspété. Les premiers auront le temps d’avancer dans la mise en place des réformes exigées par les Assises nationales de la refondation (ANR), notamment les plus cruciales.
Les seconds ont enfin une date, pour ce qui semble les intéresser le plus depuis le début de la crise, à savoir les élections. Ils ont en principe le temps de bien s’organiser pour s’aligner dans le starting-block. Tout en sachant qu’une vingtaine de mois passe vite.
Quant aux citoyens, ils continuent à observer, écouter. Un exercice bon pour l’éveil des consciences et le renforcement du patriotisme. Pourquoi le «Cadre» se présentant comme sensé et aussi comme censé agir pour une transition réussie, rouspète-t- il ?
C’est la question d’une citoyenne qui observe de loin et de manière sporadique, mais toujours avec un grand intérêt la supposée vie politique de son pays. Quand c’est crucial, le fond doit l’emporter sur la forme.