Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Durée de la transition : Quand la Cedeao se sabote au Mali
Publié le jeudi 16 juin 2022  |  Le DEMOCRATE
Cérémonie
© Présidence de CI par DR
Cérémonie d`ouverture du Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Accra
La cérémonie d`ouverture du Sommet extraordinaire de la CEDEAO en présence du Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, ce samedi 04 juin 2022, à Accra.
Comment




Le Président Macky Sall reconnaît sur France 24 que la durée de 24 mois de la Transition, refusée par les chefs d’Etat vassaux de la Cedeao, avait été validée par le Gouvernement malien avec le médiateur nigérian de la Cedeao avant la réunion du 4 juin 2022 à Accra. Autrement dit, la Cedeao a rejeté l’accord trouvé entre son propre médiateur et l’Etat malien. Une preuve supplémentaire que la Cedeao est manipulée de l’extérieur de l’Afrique par l’impérialisme occidental. Que faut-il encore pour comprendre qu’il n’y a rien de bon à attendre de cette Cedeao inféodée?

Quand la Cedeao déclare prendre acte du décret portant prorogation de la transition pour une durée de 24 mois à compter du 26 mars, sans faire de condamnation, ceux qui n’avaient pas compris le message comprendront peut-être avec les explications du président Macky Sall.

Le sens de l’anticipation a prévalu…

Nos autorités ont driblé politiquement la Cedeao sur ce coup.

La sortie médiatique de Macky révèle qui y a un malaise au sein de l’institution. Les autorités ont en même temps aidé la Cedeao, car elle veut garder le minimum d’union en son sein. Il a dit clairement que les 24 mois à compter du mois de mars, tel que décidé par les autorités maliennes, avaient été soumis à la conférence des chefs d’Etat par le médiateur Goodluck.

Rien qu’en écoutant cette partie, on déduit facilement que Macky Sall a fait un lapsus. L’anticipation des autorités maliennes a prévalu, l’Elysée et les chefs d’État de la Cedeao n’ont d’autre choix que de se soumettre aux décisions de Bamako, pour ne pas être les perdants. Le Président Sall a certainement fait un lapsus. La déclaration finale du sommet extraordinaire de la Cedeao montrait clairement que la question de délai n’était plus un blocage, mais le chronogramme. Le communiqué qui a suivi la signature du décret montrait clairement que la Cedeao était mal à l’aise sur ce problème de forme. C’est ce que Macky Sall essaye de dire en parlant d’un comportement maladroit.

Bassaro

Commentaires