En effet, le mercredi dernier, deux jeunes gens auraient reçu chacun cent (100) coups de fouet à Tombouctou. C’était la sentence prononcée par Ansar Eddine à l’encontre d’un jeune couple accusé de relations intimes adultérines en concubinage. Le couple a ensuite été marié de force selon les prescriptions de la charia. Cette sentence est surtout le point de départ de l’imposition effective de la loi islamique, prouvant qu’Iyad Ag Ghali et ses comparses sont décidés à faire ce qu’ils avaient dit. Et « la ville mystérieuse » n’est que le prélude, il faut étendre l’action aux autres régions conquises avant de s’attaquer au reste du pays. De l’avis de certains prêcheurs, Iyad et ses comparses n’appliquent pas la charia recommandée dans le saint coran, mais « une imposition ». A quand la fin de machiavélisme ?