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Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale à New York : «Le Gouvernement fonde l’espoir d’une levée très prochaine des sanctions»
Publié le jeudi 16 juin 2022  |  Le challenger
Deuxième
© aBamako.com par mouhamar
Deuxième réunion ministérielle de la plateforme de coordination des Stratégies pour le Sahel
Bamako, le 16 mai 2014 au CICB. La capitale malienne a abrité la deuxième réunion ministérielle de la plateforme de coordination des Stratégies pour le Sahel. L`ouverture des travaux a été présidée par M. Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale.
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Dans son discours à l’occasion de l’examen par le Conseil de sécurité du rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la situation au Mali, Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a souligné que le Gouvernement de transition fonde l’espoir d’une levée très prochaine des sanctions qui frappent le Mali depuis le 9 janvier dernier.





Par la voix du chef de la diplomatie malienne, le «Gouvernement tient à rassurer qu’avec leur montée en puissance, les forces armées maliennes sont à mesure de prendre en compte les changements de la situation sécuritaire». Selon lui, «les dispositions sont prises afin qu’il ne se crée un vide sécuritaire à la suite du départ des forces françaises et de la Task- force Takuba. Le Gouvernement du Mali est conscient que la sécurité de la Mission est de la responsabilité du pays hôte, qui mettra tout en œuvre pour assumer cette responsabilité. Afin de faciliter cette phase transitoire, nous invitons la MINUSMA à achever son plan d’adaptation en collaboration avec le Mali ».

Abdoulaye Diop a clairement affiché l’opposition du Mali à tout soutien aérien de la force française Barkhane à la Mission onusienne. «De même, dans le cadre du renouvellement sus-évoqué du mandat de la MINUSMA et la demande d’appui aérien de Barkhane, le Gouvernement du Mali exprime son opposition ferme à l’intervention sur son territoire de la force française Barkhane, après la décision unilatérale de retrait de ladite force et la dénonciation par le Mali des Accords de défense avec la France. Nous en appelons au respect de la souveraineté du Mali et des décisions prises par les autorités maliennes à cet égard», a-t-il martelé.

‘’Risques de politisation et d’instrumentalisation des droits de l’homme aux fins d’agendas cachés’’

Le Gouvernement du Mali, a reconnu le ministre Abdoulaye Diop, souligne la nécessité d’une meilleure coordination des actions de la MINUSMA avec l’Etat malien de manière à assurer une pleine efficacité dans l’accomplissement de son futur mandat. «Le Gouvernement du Mali souligne également la nécessité pour la MINUSMA de travailler étroitement et véritablement avec les autorités et les parties prenantes maliennes pour aider le Mali à protéger ses populations civiles et à restaurer son autorité sur l’ensemble de son territoire».

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a déclaré que «dans le cadre de la poursuite du dialogue avec la CEDEAO, un mécanisme de suivi sera mis en place en concertation avec le Comité local de suivi de la Transition, comprenant les Nations Unies et l’Union Africaine». «De ce fait, le Gouvernement du Mali fonde l’espoir d’une levée très prochaine des sanctions qui frappent injustement les populations maliennes et qui affectent l’économie du pays. A cet égard, mon Gouvernement exprime sa profonde reconnaissance à toutes les personnalités qui œuvrent inlassablement à l’atteinte de ce résultat, notamment le Président de la République Togolaise, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé et le Médiateur de la CEDEAO, Monsieur Goodluck Jonathan ».

A en croire le ministre Diop, le Gouvernement reste très attaché à respecter et à faire respecter les droits de l’homme, aussi bien pour les forces nationales qu’internationales. Toutefois, a fait observer le ministre en charge des Affaires étrangères, le Gouvernement du Mali voudrait appeler l’attention du Conseil sur les risques de politisation et d’instrumentalisation des droits de l’homme aux fins d’agendas cachés et sur la multiplicité des mécanismes des droits de l’homme et leurs poids croissant sur le fonctionnement de l’Administration malienne, dont les cadres doivent répondre à leurs sollicitations nombreuses, simultanées et souvent pas coordonnées, au moment où les populations ont le plus besoin de leurs services.

Moussa Diarra

Source : Le Challenger

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