L’armée malienne a sonné la mobilisation de ses troupes après l’attentat-suicide de samedi à Tombouctou, dans le nord-ouest du pays, alors que le gouvernement exhortait parallèlement la communauté internationale à lui apporter une assistance plus accrue contre le terrorisme.
Deux charretiers ont été tués, six militaires blessés et d’importants dégâts matériels enregistrés à la suite de l’attentat-suicide de samedi qui a visé un camp militaire de la ville de Tombouctou, au nord-ouest du pays.
Quatre kamikazes de race blanche ont été retrouvés les corps déchiquetés dans les débris fumants du véhicule qu’ils ont fait exploser à la mi-journée à l’entrée du camp, a-t-on indiqué de source militaire malienne.
Le camp a été immédiatement placé en état d’alerte maximum et des patrouilles diligentées avec le commandement de la Mission onusienne afin de retrouver d’éventuels complices, a indiqué à la presse le gouverneur de région, le colonel-major Mamadou Mangara.
Un officier joint par APA a ajouté que ce sont en fait tous les camps militaires des régions nord du pays qui ont préventivement été mis en position d’alerte.
Le gouvernement publiait entretemps à Bamako un communiqué dans lequel il exhortait la communauté internationale à lui fournir l’assistance requise pour lutter efficacement contre le terrorisme.
De source officielle, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), qui était censée compter 12.640 hommes, ne se composait en ce mois de septembre que de la moitié, soit 6.010 hommes, dont 809 policiers.