Le Groupement professionnel des agences de communication et des régies publicitaires du Mali (Gpac) a tenu hier son assemblée générale ordinaire. Présentation du rapport d’activités du bureau, du rapport financier, plan d’actions 2022-2023, amendements des textes. Tels étaient, entre autres sujets à l’ordre du jour des assises tenues au siège du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm).
Cette assemblée générale ordinaire placée sous la présidence du ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Me Harouna Touré, a enregistré la participation massive des agences de communication du Mali regroupées au sein du Gpac. Il y avait aussi des organisations partenaires, notamment la Maison de la presse représentée par son président Bandiougou Danté, l’administration provisoire du Conseil national du Mali (Cnpm) représentée par Soya Golfa et Ibrahim Diawara ; le Reao Mali, l’Ortm, la Ccim, la Haute autorité de la communication (HAC) pour ne citer que ceux-ci.
Le président du Gpac Sidi Dagnoko a présenté les activités réalisées durant l’année 2021 et saluer la bonne collaboration avec les partenaires, notamment les organisations professionnelles, les annonceurs et surtout le département ministériel.
A en croire le premier responsable du Gpac, leur secteur est sensible à la crise du fait que leurs membres travaillent avec les entreprises. Ainsi, s’agissant des activités, il a mis l’accent sur la régulation avec les organisations professionnelles et dans le cadre d’un partenariat stratégique.
“Nous participons à des travaux intellectuels quand nous sommes sollicités par le gouvernement ou d’autres organisations. Nous accompagnons toutes les initiatives les plus intéressantes qui permettent de faire avancer certains sujets qui peuvent faire profiter à tout le pays” a expliqué Sidi Dagnoko, non moins patron de l’agence Spirit. Il a aussi ajouté que le groupement a mené des activités en travaillant pour consolider leur cadre légal “car nous étions dans un fourre-tout avec plus de 500 agences de communications souvent créées dans des boutiques, dans les services publics et parfois dont on ne connait ni l’auteur ni le siège, sans cadre juridique”, a regretté le président du Gpac qui s’est réjoui de l’assainissement du secteur, avec le soutien de l’Etat à travers un cadre juridique, règlementaire, mettant fin à l’informel dans leur secteur. M. Dagnoko de poursuivre que leur regroupement travail avec les collectivités locales, le gouvernement, pour créer un organe de régulation et en tant que membre du Cnpm, a travaillé pour que cette structure retrouve la sérénité comme c’est le cas aujourd’hui.
L’occasion fut idoine pour présenter le site du Gpac qui englobe les informations relatives à toutes les activités de cette organisation.
Plus de 4 000 panneaux publicitaires illégaux
Le président de la commission d’implantation des panneaux publicitaires, Alou Diabaté, a saisi cette tribune pour relever que leur organe est en train de faire un travail remarquable à travers le Gpac, avec l’accompagnement du ministère de la Communication, les collectivités territoriales, pour assainir le milieu des affichages illégaux. Ce qui les a conduits, selon lui, à dénombrer plus de 4 000 panneaux installés illégalement dans le district de Bamako et alentours. “Nous avons commencé à désinstaller ces panneaux sur différentes voies et nous allons reprendre les travaux à partir de juillet prochain”, a prévenu Alou Diabaté.
Quant au président de la Maison de la presse, Bandiougou Diabaté, il a salué la parfaite complicité entre leur structure et le Gpac, notamment lors de l’élection de la HAC, l’organisation de la journée de la radio.
“Le Gpac a été toujours à nos côtés. Nous reconnaissons que le groupement a une solide expérience en matière de lobbying et de plaidoyer, ce qui a permis de nettoyer son secteur. Si dans les autres pays c’est la prolifération des armes légères qui constitue le danger, chez nous au Mali, dans 3 ou 4 ans, le danger c’est plutôt la prolifération des médias”, a soutenu Bandiougou Danté
Intervenant au nom de l’administration provisoire du Cnpm, Ibrahim Diawara, patron de IBI group, a apprécié à juste titre le rôle déterminant joué par le Gpac dans la résolution de cette crise. Il aussi salué le mangement de cette structure qui est l’une des rares organisations gérées, selon lui, de manière professionnelle. Dans son adresse, le ministre de la Communication de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration, Me Harouna Touré, a apprécié la concordance d’idées entre son département et le Gpac.
“Nous savons que vous êtes des hommes et des femmes d’action et nous avons en commun cet esprit d’aller de l’avant, d’amener notre pays à une nouvelle forme d’indépendance” a soutenu le Ministre. Il a affirmé avoir noté avec satisfaction les grands progrès réalisés dans le Groupement, comme la mise en place d’un statut juridique du métier de publicité, l’octroi des agréments professionnels d’exercice du métier de publicitaire, la régulation du secteur de l’affichage publicitaire avec la signature de la convention avec les mairies…