Le général de brigade Marcus Annibale du Corps des Marines des États-Unis, chef d’état-major, Forces de frappe et de soutien navales de l’Otan et Contre-amiral de la marine John Menoni, commandant du deuxième groupe expéditionnaire ont dans un point de presse virtuel tenu le mardi dernier, parlé de l’opération annuelle Baltops qui est une opération lancée par l’Otan et ses alliés en mer Baltique. Ils estiment que la Suède et la Finlande sont des partenaires centraux dans les exercices qu’ils effectuent sur cette itération.
A en croire les conférenciers, les opérations dans la Baltique soulignent l’importance de la liberté des opérations de navigation et de la sécurité maritime. C’est un exercice transparent programmé chaque année à peu près à la même période. Ils estiment que, c’est quelque chose qui doit être compris à travers différentes nations. Il s’agit de voir comment les nations opèrent ensemble pour préserver la liberté de navigation, que ce soit dans la Baltique ou dans la région transatlantique.
Selon les deux officiers, le rôle politique et géographique de la Suède et la Finlande dans la Baltique ne peut être sous-estimé pour la paix et la sécurité de cette région et du monde en général.
L’année dernière, le scénario était axé sur la « percée dans la Baltique ». L’opération concernait la guerre des mines et les contre-mesures contre les mines pour ouvrir le détroit danois. A en croire le général de brigade Marcus Annibale, il existe un point d’étranglement important dans la Baltique. « Il est essentiel que nous, en tant qu’Alliés et partenaires, comprenions la nature spécifique de la topographie maritime et du terrain sous-marin qui fait partie de la Baltique », dit-il.
Selon lui, il y a un terrain maritime et des environnements très spécifiques qui doivent être compris, ainsi que la géopolitique entourant la Baltique. Cette année, l’opération a eu sa pièce maîtresse célébrant le 500e anniversaire de la marine suédoise.
« Opérer avec ces militaires extrêmement compétents et professionnels ici dans la Baltique a confirmé dans mon esprit que nous sommes tous plus forts ensemble en tant qu’entités séparées », a laissé entendre, le général de brigade Marcus Annibale. Pour sa part, le Contre-amiral Menoni dira que cela a été un moment fort de sa carrière de voir les soldats, les marins, les aviateurs, les marines, les gardes de ces différents pays de travailler ensemble de la manière la plus transparente possible. « Nous devons nous préparer dès maintenant aux crises et conflits imprévus à venir.
Nous construisons donc cette confiance maintenant, formons nos dirigeants afin qu’à l’avenir nous ne parlions pas seulement d’interopérabilité entre nos formations, nos navires, nos soldats, marins, marines et aviateurs, nous parlons d’interchangeabilité où ils peuvent fonctionner les uns avec les autres de manière transparente », a-t-il conclu.