Les étudiants de la première promotion de la première école de presse (étatique) sont sortis ce samedi 18 juin 22 au CICB. Une cérémonie présidée par le premier ministre Choguel Kokalla Maïga.
La cohorte de 21 étudiants, est baptisée Diomansi Bomboté, le père spirituel de l’école. Le premier ministre Dr. Choguel Kokalla Maïga dans son discours a appelé les journalistes en herbes au sens de la responsabilité et au sens du devoir envers la nation. « Dans cette guerre que traverse notre pays, on ne voit que les militaires au front. Vous savez tous qu’aujourd’hui, il y a deux guerres : il y a la guerre physique et la guerre informationnelle. Et souvent l’arme la plus redoutable que détiennent les tenants du pouvoir, c’est l’arme informationnelle. Il y a des guerres qui sont gagnées souvent par l’information » estime-t-il.
Aminata Simpara, major de promotion en télé a été promue chargée de mission au cabinet du Premier ministre.
Le parrain de la promotion Diomansi Bomboté, représenté par Salif Sanogo, a, dans son discours, exprimé sa fierté avant d’inviter ses étudiants au respect de l’éthique et de la déontologie du métier « la responsabilité du journaliste prend tout son sens en dévoilant des réalités inédites. L’exigence professionnelle qui prend appui sur la conscience personnelle est nécessairement conditionnée par l’élaboration des pratiques rigoureuses, des principes et des codes de déontologie. Une éthique professionnelle qui nous fait traquer les faits avérés et les exposer avec exactitude et responsabilité ».
« Ce haut degré de responsabilité exige une maitrise exemplaire de la profession. C’est à cela que s’attèle l’enseignement de notre école de journalisme. La déontologie journalistique apparait alors comme une sorte de table de loi en matière professionnelle, elle est impersonnelle et s’applique normalement en tout temps et en tout lieu. Le travail journalistique ne doit s’inscrire dans aucune volonté de plaire ou de nuire ».
Selon Bréhima Camara, Directeur général par intérim, l’établissement devenue opérationnelle depuis 2018 abrite aujourd’hui 5 cohortes de 25 étudiants. « Nous sommes persuadés, l’école de journalisme est sur la bonne voie. Il a un baromètre qui ne trompe pas, ce sont les appréciations positives venant des structures d’accueil de nos stagiaires ».
Aminata Cheik Tall, la porte-parole des étudiants a pour sa part, témoigné leur reconnaissance envers tous les professeurs. Elle a engagé ses camarades à servir le métier dans le respect de l’éthique et la déontologie.