Dans un communiqué signé par son porte-parole, le gouvernement accuse la Katiba d’Amadou Kouffa d’être à l’auteur du massacre des populations civiles à Dialassagou dans le cercle de Bankass.
Après la région de Ménaka où de nombreux civils ont péri sous les balles de l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) les habitants du cercle de Bankass viennent de vivre l’horreur. Selon le gouvernement, 132 civils ont été tués par la Katiba d’Amadou Kouffa, dimanche dernier, à Diallassagou. Des membres de cette Katiba ont été formellement identifiés, selon le communiqué signé par son porte-parole, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga. Cette véritable tragédie en dit long sur la barbarie et la cruauté des groupes armés extrémistes. Comme des monstres froids, ils massacrent des innocentes populations.
En hommage à ces populations civiles, le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, a décrété un deuil national de 3 jours.