Le ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a initié à la fin de la semaine dernière, un atelier technique de planification de ses actions stratégiques prioritaires. Objectif : discuter avec les principaux acteurs de la promotion de la femme et de l’enfant d’un plan d’actions prioritaire.
Dans un premier temps, les contributions techniques des acteurs et partenaires ont été recueillies pour enrichir le document. En second lieu, la rencontre entendait susciter le positionnement des principaux acteurs et partenaires sur les activités du plan d’actions afin de dégager et définir clairement les principaux enjeux. La pertinence des produits et des activités devait être analysée, des indicateurs mesurables et quantifiables déterminés et les mécanismes de mise en œuvre du plan définis.
Créé dans le but de contribuer à la lutte contre la pauvreté par l’amélioration des conditions de vie économique, sociale, culturelle et politique de la femme tout en assurant l’effectivité des droits de l’enfant et de la famille, le département de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant est chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre des mesures propres à assurer le bien-être de ces catégories sociales. Parmi ses missions figurent également l’élaboration et l’exécution d’actions visant à assurer une meilleure insertion économique, sociale et culturelle des femmes et des enfants par la prise en charge de leurs besoins spécifiques.
Le département s’est attelé à remplir sa mission jusqu’à ce que la crise institutionnelle, sécuritaire et humanitaire que notre pays a connue, révèle les insuffisances des mécanismes et mesures développés jusque là pour apporter les réponses les plus adaptées à la situation de vulnérabilité des femmes, des enfants et de la famille. Actuellement, le département fait face à des problématiques majeures auxquelles il doit apporter des solutions rapides avec le soutien et l’accompagnement des partenaires. Ces contraintes sont, entre autres, la dislocation d’une majorité de cellules familiales, l’intensification des abus et violences faits aux femmes et aux enfants, a souligné le premier responsable du département, Mme Sangaré Oumou Ba.
A cela, s’ajoutent l’insuffisance des services de soutien psychosocial aux femmes et aux enfants en situation de conflit ainsi que l’insuffisance des institutions d’accueil, d’écoute et d’orientation pour ces deux couches vulnérables. Il faut également souligner la faible implication des femmes dans le processus de médiation et de consolidation de la paix et la non effectivité des engagements nationaux et internationaux dans les plans et budgets nationaux et locaux.
Un atelier technique de planification des actions stratégiques prioritaires s’imposait donc au ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant pour définir une programmation participative et consensuelle capable de relever les principaux défis ciblés.
Au cours de la rencontre les participants ont discuté de thèmes comme l’autonomisation économique et l’entreprenariat féminin, la participation politique et le leadership féminin, le droit des femmes et la lutte contre les violences basées sur le genre. Ils ont suivi des présentations sur le cadrage du plan d’action et son draft.
Toutes les données étaient sur la table pour qu’au terme de la rencontre le département définisse un plan stratégique inclusif qui prendra en compte toutes les préoccupations et aura la caution des partenaires.