Après la promulgation de la loi électorale, la campagne peut commencer maintenant. «À bas les partis politiques», dixit les thuriféraires du colonel putschiste du 18 août 2020 et 24 mai 2021. Du côté des organisateurs des élections, les préparatifs sont presque terminés: treize (13) gouverneurs militaires sur dix-sept (17) nommés, des préfets et sous-préfets nommés sur fond de népotisme ou par clientélisme politico-ethnique que reste-t-il à faire ? Allez aux élections.Le général Amadou Toumani Touré (ATT), président de la transition en 1991 pouvait confisquer le pouvoir et se faire élire, en 1992. Il ne l’a pas fait. Revenu en 2002 après un mandat, il a été chassé du pouvoir, le 22 mars 2012 comme un malpropre par ceux-là mêmes qui l’on poussé à revenir au pouvoir. Le «candidat Assimi Goïta mal», les hommes et les femmes ensuite l’histoire de son pays: souvenez-vous des premières déclarations faites par le colonel Ismaël Wagué, porte parole du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) à la place de l’Indépendance.Ensuite, analyser vos différents discours à l’endroit du peuple. Le Mali est une terre de parole donnée par le chef qui sera scrupuleusement respectée à la lettre. Très tôt, les Maliens ont viré les présidents du double parole. Élection présidentielle2024 si elles auront lieu: Châteaux d’eau à travers le pays, tracteurs, distribution d’argent à des groupes cibles. Les Maliens demandent le changement qui tarde à venir mon colonel et son CNSP.