Une délégation de l’Association des médiateurs des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (AMP-Uemoa), en séjour dans notre pays, a organisé, ce samedi, au siège des services du Médiateur de la République du Mali, un point de presse au cours duquel elle a exhorté la Cedeao et l’Uemoa à lever incessamment les sanctions prises contre le Mali.
Une délégation de l’Association des médiateurs des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (AMP-Uemoa), en séjour dans notre pays, a organisé, ce samedi, au siège des services du Médiateur de la République du Mali, un point de presse au cours duquel elle a exhorté la Cedeao et l’Uemoa à lever incessamment les sanctions prises contre le Mali.
La principale conférencière était la présidente de l’AMP-Uemoa, par ailleurs Médiateur de la République congolaise, Nana Awa. La rencontre a enregistré la présence du Médiateur de la République du Mali, Mme Sanogo Aminata Mallé.
D’après la présidente de l’AMP-Uemoa, cette mission a pour objectifs, notamment d’apporter le soutien de l’organisation au Médiateur de la République du Mali dont «les citoyens sont confrontés à de profondes crises sociales et économiques du fait des lourdes sanctions prises par les organisations sous régionales contre notre pays».
En effet, il convient de rappeler aux plus hautes autorités de nos États, leurs engagements pris, notamment pour le respect des droits et libertés des populations et sur le fonctionnement des institutions nationales pour la protection et la promotion des Droits de l’Homme, a déclaré Nana Awa.
Au cours de leur mission, les Médiateurs de l’AMP-Uemoa ont rencontré les plus hautes du pays auxquelles ils ont exprimé leur inquiétude sur le sort des populations du Mali et du Burkina Faso en cas de maintien desdites sanctions à l’encontre des deux pays. Ils ont rassuré le peuple malien et l’ensemble des ressortissants des deux pays qu’ils seront leur porte-voix auprès des chefs d’Etat respectifs et auprès des différentes instances communautaires pour la levée des sanctions «suscitées». Et pour la prise des mesures garantissant l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens telle que stipulée dans les traités et autres actes additionnels de nos organisations.