Avec la succession de drames et d’épisodes tragiques sur les différents sites d’orpaillage, on était en droit d’attendre des décideurs maliens des mesures plus fermes que celles qui s’étaient heurtées à la résistant des exploitants anarchiques de métal jaune.
Mais aux dernières nouvelles, les accidents dramatiques, les affrontements entre orpailleurs et autres phénomènes ont de beaux devant eux. Et pour cause, de guerre lasse, les autorités selon toute évidence viennent de capituler en choisissant de faire bon cœur mauvaise fortune ou du moins de rentabiliser le créneau. Il nous revient de bonne source, en clair, que l’orpaillage fait partie des activités sur lesquelles les fiscs maliens misent tant pour renflouer les caisses de l’Etat et juguler la grande disette ayant affecté les finances publiques depuis l’instauration de l’embargo sous-régional.
Tout porte à croire, en définitive, que l’orpaillage sera réorganisé et contrôlé dans un très avenir aux fins d’être soumis aux impôts au même titre que d’autres activités génératrices de revenus. Une autre paire de manche sans doute dans le bras de fer qui n’était jusqu’ici que saisonnier entre les hautes autorités maliennes et les exploitants.