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Un ancien journaliste de « L’Express » relaxé de diffamation envers le fils de l’ex-président malien
Publié le lundi 4 juillet 2022  |  Ouest France
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© aBamako.com par Androuicha
Contrôle démocratique du secteur de la sécurité
Bamako, le 23 juin 2015 à l`hôtel Salam. Sur initiative de l`Institut National Démocratique (NDI), les parlementaires venus du Burkina-Faso et du Niger ont échangé avec leurs homologues maliens sur la bonne gouvernance du secteur de la sécurité. (Photo honorable Karim Keita, pdt de la commission defense à l`AN)
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Le journaliste Vincent Hugeux a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris lundi 4 juillet. Il était poursuivi en diffamation par Karim Keïta, fils de l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta, pour un article datant de début 2019 dans « L’Express » sur son rôle présumé dans la disparition d’un journaliste d’investigation malien en 2016.


Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé lundi 4 juillet 2022 le journaliste Vincent Hugeux, poursuivi en diffamation par Karim Keïta, fils aîné de l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta, pour un article dans L’Express sur son rôle présumé dans la disparition en 2016 d’un journaliste d’investigation malien.

Vincent Hugeux était attaqué pour deux passages d’un article publié le 8 février 2019 sur le site de l’hebdomadaire, sous le titre « Mali : le journaliste disparu et le fils du président », évoquant la disparition non élucidée de Birama Touré, qui travaillait pour l’hebdomadaire de Bamako Le Sphinx.

Il n’a plus été vu depuis le 29 janvier 2016, selon sa famille et le directeur de la publication, Adama Dramé. Ces derniers disent craindre qu’il ait été enlevé, torturé et tué après plusieurs mois de détention.

Une « notice rouge » émise par Interpol
En juillet 2021, Interpol a émis à l’encontre de Karim Keïta, ancien député réfugié en Côte d’Ivoire après le coup d’État militaire qui a renversé son père en août 2020, une « notice rouge » à la demande d’un juge d’instruction de Bamako dans le cadre de l’enquête au Mali sur cette disparition.

Les « notices rouges » d’Interpol, émises à la demande d’un État, consistent à demander aux autorités dans le monde de localiser et arrêter un fugitif recherché pour une extradition, sa remise ou toute autre procédure judiciaire.

Propos jugés diffamatoires mais excuse de « bonne foi »
Karim Keïta a toujours fermement démenti toute implication dans cette affaire.

Dans son jugement lundi 4 juillet, le tribunal de Paris a estimé que les propos attaqués par Karim Keïta étaient bien diffamatoires mais que l’ancien journaliste de L’Express « disposait des éléments pour rapporter dans les termes employés les propos qu’il n’a pas dénaturés » et qu’il devait « bénéficier de l’excuse de bonne foi ».

Source: https://www.ouest-france.fr

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