« On a toujours dit qu'”il vaut mieux avoir à faire à Dieu qu’à ses Saints “. Après Emmanuel Macron qui voulait asphyxier le Mali en se servant de la Cedeao (il a fait ouvertement la promesse d’appeler Nana A. Adoh, le président ghanéen pour lui demander de durcir les sanctions contre le Mali). Voilà Alassane Dramane Ouattara, qui a toujours du mal à dissimuler sa volonté de détruire un pays frère », s’indigne notre sociologue, Dr. Moussa Coulibaly.
Dr. Coulibaly regrette que ADO n’a pas eu, dans un premier temps, l’élégance de mettre de l’eau dans son” Niamakoudji” pour donner d’explications claires à propos de l’appel téléphonique qui a inondé les réseaux sociaux, appel au cours duquel il était en communication avec un ancien Premier ministre malien en exil chez lui, en Côte D’Ivoire Il s’est contenté de dire qu'”il parlait avec tout le monde ” et comme le Mali a réussi à survivre à l’embargo, il faut procéder par la méthode forte, en organisant une agression armée pour déstabiliser le Mali. A ses yeux, le communiqué des Nations unies est sans ambiguïté et donne la preuve que l’explication donnée par les autorités ivoiriennes par rapport au déploiement de “mercenaires” est cousue de fils blancs.
A en croire notre Sociologue, les médias les plus crédibles ont donné des précisions qui confondent la version du Conseil de Défense présidé par le président Ouattara. Il dit avoir remarqué qu’en Afrique francophone, les faits sont têtus. Pour lui, ce plan d’agression du Mali traduit la volonté de Ouattara, au service de ses” maîtres” de donner une leçon à la junte malienne dont l’action de refondation est en train de servir d’exemple à l’Afrique francophone.
Le moment de l’exécution de ce plan est bien choisi. Psychologiquement, les Maliens et les autorités de la transition ont le regard tourné vers le calendrier électoral et la révision constitutionnelle et c’est certainement le meilleur moment pour surprendre. Cependant, de l’avis du Dr. Moussa Coulibaly, ce déploiement de 49 mercenaires ressemble à celui organisé par des impérialistes portugais et occidentaux en Guinée Conakry, le 22 novembre 1970, pour renverser le régime de Sékou Touré qui n’avait toujours pas payé son “non” au général De Gaulle et qui continuait de soutenir les mouvements de libération des colonies portugaises.
Toutefois, Dr. Coulibaly prévient qu’Assimi et les 5 colonels ne doivent pas oublier un instant qu’ils ont infligé à la France la pire humiliation des 50 dernières années en Afrique. Il y aura toujours des tentatives mais en attendant, il faut dépassionner les débats et rester vigilants. Il faut mettre rapidement la machine judiciaire en marche pour juger les mercenaires et éviter de se lancer dans une crise diplomatique. Nous avons de solides liens historiques avec le peuple de Côte d’Ivoire qu’il faut préserver et consolider davantage. En attendant, le gouvernement doit communiquer dans le sens de la désescalade, a conclu le Sociologue.