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Niaréla : La colère de l’époux de l’assistance du DG
Publié le lundi 30 septembre 2013  |  L’inspecteur




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Directeur Général d’une société privée de la place de Bamako, Bassirou ne pouvait imaginer que son poste allait lui attirer des ennuis. Mais il y’a de quoi prendre une raclée au regard de l’enjeu. Bassirou a-t-il oui ou non voulu prendre le marigot de quelqu’un?


Les dégâts causés sur le corps de Bassirou témoignent de la colère de son agresseur. Le visage amoché, le corps zébré, c’est avec peine qu’il arrive à articuler. Bassirou compte désormais une dent de moins. Ce n’est pas une voiture qui lui est passée dessus mais un homme qui n’est pas loin d’un mastodonte. Cet homme n’est personne d’autre que l’époux de sa secrétaire.


Pourtant Bassirou jure qu’il n’y a pas de feu. Pour son agresseur, Moussa, il dit avoir vu de la fumée. Pour ce dernier, dans le contrat que son épouse Mouna a signé avec la société de Bassirou, il n’a nulle part été indiqué que l’assistance de direction restera au bureau au delà des heures normales de service. Ce que réfute Bassirou en arguant que c’est la fonction de dame Mouna qui exigeait une forte sollicitation.

Selon les témoignages de Moussa, c’est la 8ème fois que son épouse restait au bureau à une heure tardive. Par deux fois, elle était rentrée à la maison au delà de 21 heures. Et c’est toujours le même argument que son épouse brandissait : le boulot.


Pourtant, il dit avoir tiré les oreilles de son épouse plus d’une fois. La situation était insupportable pour Moussa qui commençait à douter fort de Mouna.


Le jour du choc, c’est à dire le dimanche 22 septembre, Moussa voulait tirer définitivement cette affaire au clair. Alors, il a décidé d’aller à la rencontre du patron de son épouse.


Arrivé sur les lieux, un immeuble situé quelque part en plein centre ville, Moussa a été frappé par le silence qui y régnait. Pour tout dire, il n’y avait que le gardien, son épouse et le D.G.


C’est le gardien des lieux qui éveilla les soupçons de Moussa. Mais il était dans son devoir de vouloir connaître l’identité du monsieur qui se présentait à lui. D’autant qu’il n’avait jamais vu auparavant l’époux de Mouna. Quand donc Moussa lui déclina son identité, le gardien lui indiqua le chemin, tout en lui précisant le bureau du DG dans lequel se trouvait Mouna.

Moussa s’est alors dirigé droit vers le bureau du DG qu’il ouvre d’un coup sec. Qu’est ce qu’il a vu ? On n’en sait rien.

En tout cas, il reste clair que Moussa a vu quelque chose qu’il ne devrait point voir. Et Moussa n’en a pas perdu son temps. Le reste est connu car Moussa n’a pas laissé passer l’occasion de montrer ses capacités physiques au D G Bassirou.

Selon Bassirou, le mari de son assistante est venu dans son bureau au seul but de l’agresser. De son côté, Moussa jure avoir trouvé le hidjab de sa femme par terre ; et que, même si les deux collaborateurs se tenaient loin l’un de l’autre, pour lui la position de l’habit de Mouna sa femme était suspecte. Alors, il n’a pas pu se contrôler.

Aux dernières nouvelles, Mouna a quitté le domicile conjugal jurant qu’elle ne va pas abandonner son travail à cause de la jalousie mortelle d’un homme.

Quant à l’agressé, il a tout simplement décidé de ne pas porter plainte mais de s’en remettre à Dieu.
Amara Traoré

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