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Kati : Un policier suspecte d’agression sur un mineur
Publié le lundi 30 septembre 2013  |  L’inspecteur




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Un policier est celui qui a pour mission de faire régner l’ordre et la discipline. Dans le même registre, il lui est dévolu la sécurité de la population et la protection des biens de celle-ci. Hélas l’incident qui s’est produit à Kati nous renvoie une autre image du gardien de la paix.

Le drame s’est passé à Kati tomo koko, aux environs de 20h30. Un policier de la compagnie de la circulation routière C.C.R a giflé un élève du secondaire non loin du rond point de Kati sur la voie menant au poste de police de la sortie sur Kayes.

Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 Août 2013, un élève en classe de terminale s’est fait agresser par un agent de police de la Compagnie de circulation routière C.C.R.

Abdoulaye CISSE, c’est nom est réputé d’une intelligence comme il est rare d’en trouver chez les jeunes de son age. Pour son brillant parcours scolaire, au regard de son adolescence de 13 ans, assorti d’une admission cette année en terminale, son père le gratifia d’une moto djakarta neuve. Cette nuit, il était pratiquement 20 heures 30 quand il causait avec ses amis à la devanture de leur domicile. En fin de partie, il enfourcha sa moto pour accompagner l’un d’entre eux. La voie principale bitumée dite la route de Kayes est le seul chemin indiqué pour cette navette. Au retour de cette mission, un autre ami à lui est embarqué en cour de chemin. Engagé sur la même voie, il croise un individu à pied sur sa trajectoire. Il ralentit pour lui céder le passage. Mais cela n’était pas de l’avis de son vis-à-vis qui chercherait plutôt à le traquer. Arrivé à sa hauteur une gifle adroite le déstabilise de sa monture. Il s’écroule sur l’asphalte et en resta immobile sous le regard impuissant de son ami qui ne put que crier à l’aide. Ce dernier s’étant vite remis du choc, accourt aviser les parents de l’accidenté dont le domicile n’était pas à plus de 100 mètres des lieux de l’incident. Arrivés à ce niveau un affolement s’empare de la maman qui était inconsolable à la vue de son enfant affalé et quasi inconscient. Elle fit recourir à la protection civile de la ville. Scandale ! Aucun véhicule de cette structure ne se trouve en état d’être déployé. De guerre lasse, un automobiliste du secteur prête son service. La victime est évacuée d’urgence sur le centre de santé le plus proche.

Il ressort des premiers constats que la vie du jeune n’est pas en danger nonobstant son inconscience. A force de courage et d’abnégation, le corps médical parvint à le ramener à lui le lendemain matin aux environs de huit heures. C’est alors que des interrogations vont nourrir les débats. Qui a pu bien commettre ce crime sans en ressentir la moindre compassion ? L’assistance, les témoins de la scène sont formels à pointer un doigt accusateur sur Antendance dit Vieux Samaké un sergent de police du ressort de la CCR. Le policier au cœur du drame est reconnu être dans le proche voisinage de sa victime. Alors, comment aurait-il pu, de façon délibérée, infliger un coup d’une telle portée sur cet enfant qui lui est si familier ? Le père de l’enfant un adjudant de la gendarmerie à la retraite est informé par les siens pendant qu’il était sur le site minier de Sadiola. La frayeur qu’il en subit ne lui donne aucune chance de conduire sa propre voiture qu’il abandonne toute endommagée au niveau de kayes avant de sauter dans un car. Une fois au chevet de son fils amoché, il n’eut qu’une seule envie. Sauter au cou du policier et lui faire payer en monnaie de singe son geste d’une rare cruauté. Comment l’en dissuader dès lors qu’il se dit peiner à interpréter le manque d’humanisme de cet agent qui n’a pas daigné jeter un coup d’œil sur l’enfant depuis on admission à l’hôpital à fortiori soulager la charge des parents qui ploient sous le coup des ordonnances. Il a fallu l’implication des sages du voisinage pour qu’il décide s’en remettre à la loi. Aujourd’hui, ce dossier est pendant devant les tribunaux de Kati à qui reviendra la lourde charge de donner une leçon d’humanisme à ceux qui peuvent encore s’estimer au dessus de la loi. Une vision qui contraste avec celle du Président IBK selon lequel, nul ne sera désormais au dessus de la loi.
Nouhoum Konaré

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