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Direction générale des douanes : La succession du colonel Modibo Maïga déjà ouverte
Publié le jeudi 28 juin 2012   |  Le Prétoire


Modibo
© Autre presse par DR
Modibo Maïga : Directeur Général Douanes du Mali


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Il a usé de tous les moyens - imaginables ou non- pour gagner la confiance du capitaine Sanogo et du Cnrdre afin de rester encore à la tête de la Direction générale des douanes où le régime ATT l’avait habitué à faire la pluie et le beau temps. Il s’agit du colonel des douanes Modibo Maïga, un des piliers du régime ATT qui a voulu se muer rapidement en un grand souteneur des acteurs du coup d’Etat du 22 mars dernier pour sauver sa tête. Mais il se trouve actuellement assis sur un fauteuil éjectable. Il comprendra que l’on ne peut forcer le cours du destin même si l’on mettait 200 millions CFA sur la table.

Nous connaissons déjà les noms des officiers supérieurs des douanes parmi lesquels le Premier ministre est appelé à choisir le successeur de Modibo Maïga déjà lâché par le capitaine Sanogo qui a donné son accord pour son limogeage. Mais pour le moment, nous préférons taire les noms des prétendants pour attendre que le gouvernement fasse son choix, avant de dire ce que nous en pensons. Car il n’y a pas que des hommes intègres à la douane qui a vraiment besoin d’une opération «mains propres» pour sauver l’économie malienne.

D’ailleurs, c’est le lieu d’interpeller le ministre de l’Economie et des finances pour mener une enquête approfondie à la douane afin de savoir ce qui s’est réellement passé lors du coup d’Etat du 22 mars dernier car nous jugeons excessive l’évaluation des dégâts. 600 milliards FCFA, c’est fou comme chiffre !

En plus, nous nous étonnons d’apprendre que la douane a perdu beaucoup d’argent lors de l’attaque des locaux de la Direction générale pendant ce putsch, si l’on sait qu’elle ne devait pas garder un seul kopek dans lesdits locaux, l’argent devant être versé au Trésor public. Ce qui fait d’ailleurs jaser les populations qui se demandent si les dégâts, ainsi surévalués, ne cacheraient pas autre chose ? De toute façon, nous menons toutes les investigations nécessaires pour y revenir amplement dans un grand dossier.

Nouhoum DICKO

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